Ces trois offres de reprise globale ont été déposées devant les tribunaux de commerce de Lyon et de Poitiers. Les deux entreprises, la Fonderie Saint-Jean Industrie Poitou et la Fonderie du Poitou Fonte, sont voisines et situées à Ingrandes-sur-Vienne (Vienne).
L’Américain Sekco veut garder 579 emplois sur 749
Selon le syndicat, le groupe américain Sekco a déposé une offre qui prévoit de conserver 244 salariés sur 343 à la Fonderie Saint-Jean Industrie Poitou qui fabrique des culasses en aluminium pour Renault et 335 sur 406 à la Fonderie du Poitou Fonte qui produit des carters notamment pour Renault.
Sekco demande à Renault d’assurer un volume de commandes sur trois ans d’un montant de 86 millions d’euros par an sur les deux usines (40 et 46 millions d’euros).
L’Allemand Marcus Schruefer propose de conserver 300 salariés
La deuxième offre émane de l’Allemand Marcus Schruefer, président d’un fonds d’investissement. Il propose de conserver environ 300 salariés sur 749 et veut mettre Renault à contribution par un volume de commandes sur trois ans d’un montant de 78 millions d’euros (38 et 40 millions d’euros).
Liberty House toujours candidat
Le troisième candidat à la reprise des deux usines est le groupe britannique Liberty House qui avait déjà fait une offre de reprise pour la Fonderie Saint-Jean Industrie Poitou, qui prévoyait un plan social de 125 suppressions d’emplois. Celui-ci a demandé un délai pour formaliser son offre. Elle devait être connue par les représentants du personnel jeudi 28 février dans la soirée.
Les tribunaux de commerce statueront les 19 et 21 mars
« Pour nous, ces offres sont insuffisantes et mettent en cause de nombreux emplois », a indiqué à Reuters Géry Bégeault (CGT), secrétaire du CE de Saint-Jean Industries Poitou.
Vendredi 22 février, 350 à 400 salariés des deux fonderies s’étaient rendus devant l’usine Renault du Mans (Sarthe) pour revendiquer une reprise des deux sites par le constructeur automobile, leur principal client.
Lundi 25 février, les représentants syndicaux du personnel ont été reçus à Bercy en présence de Bruno Moustacchi, manager général redéploiement fournisseurs de Renault.
Avec Reuters (Claude Canellas, édité par Danielle Rouquié)
Place aux diplomés d’HEC, de l’ESSEC ou autres grandes écoles, qui, sur base de ratios, de budgets, de business plans sauront créer un avenir à ces entreprises…
Et désolé pour ceux qui ne seront pas dans ces hypothèses…
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