Direction la fonderie © Christophe MASSON
« On fait du recyclage » résume Yann Godillon. Les bijoux rachetés chez Or en cash, à Nevers sont ensuite vendus à une fonderie, qui revendra à son tour le métal précieux à des bijoutiers-joailliers.
De ce fait, on peut dire que ceux qui revendent leurs bijoux de famille contribuent à l’économie circulaire… Car l’or peut se fondre, se transformer et se recycler à l’infini, sans que ses qualités ne soient altérées. Une fois rachetés, les bijoux sont donc envoyés chez un fondeur. En l’occurrence Cookson-Clal, premier fondeur affineur en France depuis 200 ans, expert en apprêtage de métaux et fournisseur n°1 des bijoutiers en France.
La fonderie transforme les bijoux, après fusion et affinage, en brasures, feuilles, fils, plaques, grenailles, tubes… Et les revend à la découpe, au poids ou au détail, pour créer de nouveaux bijoux.
Selon le Conseil Mondial de l’Or, en 2020, 3.473 tonnes d’or ont été extraites de mines. L’or recyclé représentait quant à lui un peu plus de 1.300 tonnes, dont 90 % issu des bijoux.
L’affinage est le cœur de métier de Cookson-CLAL depuis 1834. En presque deux siècles, la société a mis au point des solutions de traitement pour chaque type de déchet précieux. Cookson-CLAL se présente comme « l’un des rares fondeurs affineurs à maîtriser l’ensemble de la chaîne des métaux : du traitement à la valorisation et la vente sur les marchés ».
Chez Or en cash, tout va dans le même sac, jusqu’à un certain point. Yann Godillon avoue une exception dans ce circuit de recyclage : « On ne va pas envoyer à la fonte une bague Cartier d’un carat avec diamant… Les plus beaux bijoux feront l’objet d’une offre à part, pour être revendus en magasin. »
Alain Gavriloff
