La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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dimanche 08 Mai, 2011
Catégorie : Economie

Selon Paris Normandie : « Quand Ben Laden dirigeait Forge & Fonderie ….

…..d’Alliages à Haute Résistance (FFAHR) en Haute-Normandie »
Publié le samedi 07 mai 2011 à 06H20 par Paris Normandie
:FFAHR aujourd’hui Inoxyda.
 » Appartenant de 1992 à 2000 au « Saudi Bin Laden Group », une PME de Petit-Quevilly fut dédiée à l’extension de la mosquée de Médine en Arabie Saoudite.

Aujourd’hui, d’une reprise à l’autre, la PME performante est tournée vers l’industrie ff1.jpg

A Petit-Quevilly, une PME spécialisée aujourd’hui dans la robinetterie industrielle et les alliages cuivreux a appartenu durant huit ans (de 1992 à 2000) au groupe fondé par le père d’Oussama ben Laden, le Saudi Bin Laden Group (SBG) « Eh oui, j’ai bossé pour la famille Ben Laden. Pas longtemps, six mois seulement, mais ça m’a suffi. Je n’aimais pas trop leurs méthodes, confie Serge Sannier, l’actuel directeur de l’entreprise. J’étais cadre, responsable technique. On me demandait mon avis, mais ça ne servait à rien. On n’en tenait pas compte ».ffah.JPG
Serge Sannier se montre un peu agacé qu’on lui reparle de cet épisode de la vie de l’entreprise. « En 2001, un hebdomadaire a sorti quatre pages sur nous, avec tout et n’importe quoi dedans. Cette histoire fait partie du passé, l’entreprise s’appelle aujourd’hui Inoxyda, compte 54 salariés. Nous travaillons pour de grands industriels de la chimie et de la pétrochimie, et tout va bien ».

Pour autant, l’histoire n’est pas banale. En 1992, le groupe saoudien rachète l’entreprise quevillaise dont elle est déjà cliente. Le père d’Oussama ben Laden n’est plus, c’est l’un de ses fils qui est alors aux commandes, frère d’Oussama par conséquent.mosqueejpg.jpg

« Le groupe saoudien rachète l’entreprise avec une idée en tête, raconte Serge Sannier : l’extension de la mosquée de Médine, grâce à ses compétences dans la fonderie, les alliages… La mosquée du prophète à Médine, en Arabie Saoudite, est l’un des lieux islamiques les plus saints car elle abrite la tombe du prophète Muhammad. Elle est située à 400 km de La Mecque environ.ff2.jpg

« C’est à cette époque que j’ai côtoyé un dirigeant du groupe, en l’occurrence M. Sarkissian, poursuit Serge Sannier. Il était basé à Genève, mais je l’ai rencontré plusieurs fois à Petit-Quevilly. Jusqu’à ce que l’entreprise dépose le bilan en 2000. Nous étions alors 110 personnes ». Et pour montrer que l’histoire de la PME et du groupe n’ont rien à voir avec le défunt Oussama, le dirigeant actuel souligne que SBG s’est désolidarisé du fondateur Al Qaïda dès avril 1994, « date à la laquelle il a été déchu de sa nationalité saoudienne ».ffahr.JPG

Après le dépôt de bilan, la PME a été reprise par Lefébure, est devenue Inoxyda aujourd’hui. Lefébure compte 70 % des parts de l’entreprise, l’actuel dirigeant 4 %. Autrefois baptisée Forges & Fonderies d’Alliages de Haute Résistance (FFAHR), l’entreprise fut fondée en 1924. »

Zone de commentaire !

4 commentaires pour : "Selon Paris Normandie : « Quand Ben Laden dirigeait Forge & Fonderie …."

  1. Bonjour Patrick,

    honnêtement le titre sur ton blog « Quand Ben Laden dirigeait FFAHR en Haute Normandie »me choque un peu.

    Depuis 1990, Ben Laden est déjà dans l’opposition à l’Arabie Saoudite. Selon Riyad, il est accusé de participation à un attentat contre l’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Pakistan et à un détournement d’avion saoudien de la liaison Karachi-Djeddah. En avril 1994, l’Arabie Saoudite le prive de sa nationaité saoudienne.

    Cela signifie que depuis 1992 jusqu’à 2000, Ben Laden n’a strictement rien à voir avec FFAHR, racheté par le groupe saoudien « Saudi Bin Laden Group », groupe dirigé par l’un de ses demi-frères.

    Le titre s’éloigne très fortement de la vérité, puisque Ben Laden n’a à aucun moment été mêlé à FFAHR.

  2. comme tu donnes cette info un dimanche, tu veux peut-être imiter France Dimanche. Exemple:

    ENORME SOUCI DE SANTE POUR CARLA BRUNI SARKOZY

    Son canari est malade et son vétérinaire ne sait pas le soigner.

  3. Devait-on capturer Oussama Ben Laden plutôt que le tuer ? Depuis la révélation de l’opération américaine, la question du «permis de tuer» est une nouvelle fois posée. Délicate. Indicible. Le responsable présumé des attentats du 11 Septembre méritait-il un procès équitable ?

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