Il faut en gros 20 Tonnes de GS par MW.
Les besoins pour 2011 avoisinent le Million de Tonnes… et avec une croissance annuelle de ce besoin entre 120 000 et 150 000 T pour les 5 années à venir.
Où ces Tonnes étaient-elles faites ? En Europe (Allemagne, Espagne, Norvège et Suède)
Où ces Tonnes seront-elles faites ? En Europe et en Asie (Allemagne, Espagne, Norvège, Suède et Chine)
On ne produirait en France que 1000 à 1500 T/an de GS destinée à l’éolien.
La France a installée 1173 MW en 2010 (1094 en 2009 et 1048 en 2008). 2011 présente un fort ralentissement du aux nouvelles réglementations, mais l’objectifs pour 2015 serait d’atteindre une puissance installée de 10 037 MW pour 5 799 MW en 2010.
Soit pour conclure : 4238 MW de plus en cinq ans ou alors un besoin de 84 760 Tonnes de fonte GS et donc en gros plus de 80 000 T de fonte importée d’Europe (la Chine est trop loin pour ce type de pièces)
Vive la Fonte GS
Pierre Marie Cabanne
Heusreusement, il existe d’autres solutions visuellement moins « agressives » que les éoliennes, et avec des potentialités de rendement encore meilleures : les hydroliennes et autre engins tirant profit de l’énergie inépuisable des vagues, des courants marins et fluviaux. De quoi, là encore, donner aux fondeurs français, s’il le veulent bien, un débouché intéressant. Surtout qu’avec les conditions de fonctionnement sévères que devront supporter ces matériels (corrosion par l’eau de mer, abrasion par le sable, etc), un bon savoir-faire métallurgique sera nécessaire pour répondre à ce défi.
Malheureusement, et une nouvelle fois on ne peut que le déplorer, notre pays est très en retard, et les quelques projets en cours ou à venir ne sont pas à la mesure des enjeux. Et très loin de ceux que nos voisins ont déjà engagés : Portugal, Ecosse, etc.
oui, 100% d’accord!
Une hydrolienne de 1.5 MW nécessite un rotor en fonte GS de 6 tonnes.
Les systèmes type « polaris », utilisant la houle requièrent pas mal de pièce en aciers!
Y de l’avenir pour la fonderie
http://ecologie.blog.lemonde.fr/201…
Conclusion : Il est à craindre qu’il n’y ait que peu de retombées (en terme de travail) pour les fondeurs français.