Or, argent, palladium, platine… la folle année des métaux précieux
Argent, palladium, platine… la folle année des métaux précieux
Les métaux précieux industriels ont brillé en 2025. L’argent a battu des records, et le platine et le palladium ont vu leurs cours s’envoler. Ces matières premières, essentielles à l’industrie, profitent d’une demande croissante du secteur automobile et de l’essor des énergies renouvelables.
Par Étienne Goetz
Beaucoup d’attention a été portée à l’or, le marché le plus important de sa catégorie, mais les autres métaux précieux ont eux aussi connu une année inédite. L’argent a ainsi établi un nouveau record historique à 69,92 dollars l’once ce lundi. Depuis le 1er janvier, « l’or du pauvre » s’est apprécié de près de 140 %.
Le platine et le palladium n’ont certes pas battu de nouveaux records en 2025, mais ils affichent néanmoins des performances spectaculaires. Le platine a progressé de près de 130 % depuis le début de l’année, à 2.072 dollars l’once, tandis que le palladium a gagné un peu plus de 90 %, à 1.747 dollars l’once.
L’engouement pour ces trois métaux blancs répond d’abord, comme pour l’or, à une logique de valeur : il s’agit d’actifs tangibles, sans risque de contrepartie, que les banques centrales ne peuvent pas créer ex nihilo. L’argent, le platine et le palladium sont toutefois souvent présentés comme des valeurs refuges alternatives à l’or, car ils s’en distinguent à plusieurs égards.

