La fonderie et Piwi

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Par : Nicolas
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samedi 30 Mai, 2020
Catégorie : Wiki fonderie

On vient de descendre de l’échafaud »

Le Télégramme –

« Il n’y aura pas de fermeture de la Fonderie de Bretagne et il n’y a pas de projet de repreneur, voilà les copains »

Après l’angoisse, le soulagement pour la Fonderie de Bretagne
Explosion de joie et émotion pour la survie du site, à l’annonce de la bonne nouvelle

Le soulagement est immense mais le chantier est colossal. Le site doit revoir sa stratégie et se diversifier pour être rentable. Un groupe de travail sera à l’œuvre dès la semaine prochaine pour se pencher sur le sujet. (Le Télégramme/Vincent Michel)

Après des jours d’angoisse, les salariés de la Fonderie de Bretagne ont appris, ce vendredi 29 mai en matinée, que l’usine de Caudan ne fermera pas ses portes. Une nouvelle annoncée à la suite d’un CSE extraordinaire. Les salariés ont exulté ; « c’est un gros soulagement ».

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4 commentaires pour : "On vient de descendre de l’échafaud »"

  1. La nouvelle est positive mais la FDB devra diversifier son activité pour rester actif sur le long terme.

    « Nous allons regarder l’ensemble des pièces faisables en fonte pour le marché automobile au sens large du terme, qui pourraient regrouper la machine agricole, le gros camion, le bus etc… », explique Laurent Galmard, directeur général de la Fonderie. « C’est la condition nécessaire pour rendre la Fonderie de Bretagne rentable. »

  2. Je ne sais pas si ils comprennent bien la chance qu’ils ont !

    Dans un marché fonte, peu porteur et où il y a beaucoup de surcapacités à travers le monde, voilà des fondeurs qui sont passés par deux fois près de la disparition.

    Déjà en étant repris par Renault il y a quelques années, certains n’ont pas eut cette chance (voir Fonderies du Poitou), et qui n’a pas lésiné en y injectant plusieurs dizaines de millions d’euros pour remettre à flot l’outil industriel.

    Et maintenant dans le plan d’économies présenté par Renault ils sauvent leurs têtes.
    Si ils pouvaient comprendre que les débrayages réguliers ne sont pas la clé de l’avenir . . .
    Je salue bien volontiers Laurent Galmard que j’ai connu en d’autres temps à Cléon et je lui souhaite bonne réussite et bon courage mais il en a !

  3. Cela me rappelle le milieu des années 80. La RNUR était très déficitaire, et le projet de construction d’une fonderie (+ forge, ou montage?) avec Moskvitch avait été ajourné.

    Mais à l’époque, l’entreprise était nationalisée. Et il faut dire que la qualité des voitures était parfois assez « limite ». Le PDG de l’époque (je ne me rappelle plus de son nom) avait vertement bousculé les hauts dirigeants, en affirmant que sa R25 passait trop de temps au garage.!!

    Après, Renault avait très sérieusement repris ses basiques, et la R19 s’était avérée d’une très bonne et reconnue fiabilité.

  4. Il s’agissait De Raymond Lévy successeur du malheureux Georges Besse.

    C’est vrai, qui se souvient de l’affaire Moskvitch ? cela a du succéder à l’aventure américaine dont on se souvient la fin tragique ! et là heureusement pour une fois qu’il y avait l’Etat.

    L’époque Lévy fut une bonne époque, gérée par un véritable industriel même si il était passé par Elf dont il ne fut pas président, sa religion ne lui permettait pas de négocier avec les saoudiens, puis par la sidérurgie.
    Il savait ce qu’était une usine rentable.

    L’ère Schweitzer fut tout aussi bonne mais d’un autre point de vue, il a fait grandir Renault comme on le connait tout en l’émancipant de l’état.

    L’avant dernier fut un mégalo laissant la maison dans l’état que l’on connaît aujourd’hui car ce n’est en rien la faute du Coronavirus.

    Charge à JD Senard de rêgler les problèmes et de remettre le losange en ordre de marche.
    On s’en moque d’être ou pas le premier, une entreprise doit présenter un gamme attractive pour les clients, rentable pour la mettre en état d’indépendance même si certains développements coûteux se feront à plusieurs, et perenne vis à vis de ses employés.

     

    Piwi : merci de cers rappels, 

    M. Lévy avait souhaité racheter à titre personnel  l’immeuble du  CTIF 12 avenue Raphael dans le XVIè. Un Levy , un autre a dirigé le Poitou ?de mémoire .

    Vernier-Paillesse avait dirigé la Régie avant M.Levy .Il aimait bien la fonderie Barbas & Plailly qu’il visitait régulièrement sur la route de sa campagne. On y fabriquait des culasses pour enins militaires

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