Investir pour réduire les coûts de fabrication
Un premier volet d’investissements d’1,3M€ a été réalisé dans un nouveau système de décochage installé avec succès en un temps record au mois d’août, avec pour objectif prioritaire d’améliorer la qualité et le cout de revient.
Le décochage est une étape cruciale du processus de production qui vise à séparer les pièces métalliques du sable de moulage par oscillation sans les abimer.
Gagner en productivité, qualité et environnement
L’ancien système de décochage, situé dans une zone très vétuste, composé de machines vieillissantes, produisait une oscillation très forte, nécessitant de protéger les pièces en les entourant de pare-chocs métalliques pour éviter qu’elles ne cassent. Ces protections consomment de la matière inutilement, rallongent les temps de passage à toutes les étapes, augmentent le volume des pièces réduisant le nombre possible d’empreintes par moule, sans parler de la pénibilité du travail pour les enlever ensuite.
Avec ce dispositif moderne équipé d’un nouveau manipulateur, les conditions sont dorénavant optimales pour améliorer la compétitivité, la productivité et la qualité des pièces. Par exemple, sur la fabrication d’un corps de compresseur les économies de matière peuvent atteindre 10% et les gains de productivité plus de 40%.
L’environnement de travail a également considérablement progressé, l’ensemble de l’installation étant sous aspiration et cabine acoustique, limitant les dispersions de poussières et le bruit. La consommation électrique du nouveau système de décochage est aussi réduite de 11%.
Source de progrès, cet exemple s’inscrit dans la démarche d’optimisation globale des sites de Nidec Leroy-Somer afin de produire mieux et moins cher en travaillant différemment pour préserver l’emploi en France.
D’autres investissements à venir
Cette première étape sera suivie d’autres investissements déjà planifiés pour les 5 prochaines années. Ils viseront entre autres à accentuer la manutention automatisée et la robotisation pour booster la productivité permettant de rivaliser avec les productions asiatiques ou à renforcer l’excellence technologique pour fabriquer des pièces à plus grande valeur ajoutée. Ce programme s’accompagnera d’un plan de développement des compétences des équipes de la fonderie et de formation de jeunes alternants et d’apprentis.
La réorganisation des autres sites est en marche également
Le plan d’investissements pour l’optimisation des sites de Charente annoncé au mois de mai par la Direction de Nidec Leroy-Somer a été soumis comme prévu aux partenaires sociaux qui ont donné un avis favorable début septembre. Le processus est donc lancé, les équipes Projet ont été constituées et travaillent à la mise en œuvre des différentes étapes.
Côté tertiaire, les opérations de déménagement sont en cours de préparation, la libération préalable des espaces est bien avancée et les études de modernisation du siège de Sillac ont été lancées avec des notes d’intentions demandées à 4 cabinets d’architectes locaux. Le Centre de Formation de Champniers sera le premier site à déménager et à être réinstallé dans des locaux entièrement rénovés à Sillac au printemps 2020. Le regroupement des équipes est enclenché avec la centralisation des services paie sur le site de Sillac qui est déjà réalisée.
Côté usine, le transfert de l’activité de production des moteurs pour ascenseurs de Rabion vers Mansle est effectif et complété par la création d’une nouvelle ligne de production entièrement automatisée. Le déplacement de la partie usinage vers Gond-Pontouvre et Mansle va suivre également.
De nombreux chantiers ont été mis en route un peu partout pour adapter et aménager les structures d’accueil, des consultations et des approfondissements ont lieu pour affiner chacun des sous projets de réimplantation tels que la réorganisation de la chaudronnerie, le regroupement des plateformes d’essais, le déménagement de l’activité électronique des Agriers ou l’extension de la cantine et du parking de Sillac, pour n’en citer que quelques-uns.
Ces opérations prévues pour s’échelonner sur un calendrier confirmé de 18 à 24 mois feront place à une entreprise rajeunie, redynamisée, œuvrant à la réduction de son empreinte environnementale et parée pour l’avenir.