Un article de la rédaction du Journal de l’éco –
La société NéoLattice propose une nouvelle approche de la fonderie qui intéresse, entre autres, le secteur de l’automobile et ses véhicules électriques pour son absorption des chocs, sa légèreté, sa résistance et son meilleur échange thermique.
Une structure lattice, c’est une structure en treillis qui combine matériau et zones vides pour obtenir une matière de faible masse mais de haute résistance, à l’image des nids d’abeille par exemple.
A l’heure où les constructeurs se tournent massivement vers les véhicules 100% électriques, la recherche de légèreté est essentielle pour permettre au véhicule d’afficher une autonomie optimale. Moins de poids, c’est moins d’énergie pour déplacer le véhicule et donc moins de pollution : c’est dans cet esprit que Neolattice a développé sa mousse métallique parfaitement adaptée aux grandes séries automobiles.
« Light is right » : le mot de Colin Chapman, fondateur des voitures Lotus, est aujourd’hui plus que jamais le leitmotiv de l’industrie automobile. Issue d’un procédé de fonderie alvéolaire innovant, la structure « lattice » de la mousse permet en effet d’optimiser le ratio performance/poids : le matériau peut atteindre seulement à 5 à 15% de matière solide en volume.
Une caractéristique qui permet de diminuer considérablement la masse totale du véhicule tout en lui assurant une parfaite absorption des chocs. Autre atout de taille pour les véhicules électriques, qui produisent d’énormes quantités de calories à évacuer : la bonne conductivité thermique et la perméabilité élevée de cette mousse associée à une très bonne résistance aux chocs thermiques.
Après la réduction des émissions des moteurs, particules ou Nox, les autres pistes étaient de réduire le poids des véhicules en adoptant davantage l’aluminium et le magnésium mais également les frottements concernant les pièces ou organes en mouvement par apport de quelque micron de matière adaptée.
Beaucoup restent à faire et la proposition ci-dessus entre dans ce cadre.