La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 13 Jan, 2014
Catégorie : Economie

Matour (71) : la fonderie met le turbo

L’année 2012 a été difficile, et 2013 « exécrable », selon Olivier Bouchot. Pour autant, le directeur de Sab Matour affiche une certaine sérénité. La raison : l’entreprise matourine a décroché de gros contrats avec des équipementiers automobiles allemands. Contrats qui assurent un avenir plein de promesses.

« Notre volume d’activité a été en diminution. On a fait une vingtaine de jours de chômage partiel entre 2012 et 2013 et ainsi évité les plans sociaux, explique le directeur. Quand la crise a débuté en 2009, on a su se remettre en question et anticiper quelques problèmes. On a lancé une stratégie commerciale assez virulente, notamment en Allemagne. Cette stratégie nous a permis de décrocher de nouveaux clients et de se positionner sur de nouveaux marchés. » Le groupe Sab, auquel la fonderie de Matour appartient depuis 1971, va en effet bientôt récolter les fruits de sa politique offensive.

Savoir-faire et haute technicité

De la Polo à la Jaguar, Sab Matour travaille indirectement pour de grands équipementiers automobiles. « Nous fabriquons des pièces qui sont essentiellement liées aux normes environnementales automobiles. On a d’ailleurs été la première fonderie française à être certifiée Iso 14 000 qui définit les normes environnementales, précise Olivier Bouchot. On réalise des pièces de moteur qui sont faites soit pour diminuer la consommation de gazole, soit pour retraiter les gaz d’échappement. On fabrique également des turbos depuis deux ans. » Autant de pièces très techniques qui permettent de moins consommer et de moins polluer.

Grâce à un procédé rare, de fonderie par gravité, l’entreprise produit en effet des pièces complexes et d’une grande technicité.

« Un de nos principaux atouts à Matour, est que l’on a un service de recherche et développement assez pointu, aussi bien au niveau savoir-faire que matériel, indique le directeur. On dispose par exemple d’un scanner 3D, le même que dans le médical, que l’on était les seuls à avoir en Europe il y a encore deux trois ans. On a finalement une veille technologique qui est toujours à la pointe. »
Tournée vers l’international

Le groupe Sab, qui a toujours su se démarquer grâce à sa politique d’investissements et sa stratégie commerciale, ambitionne à présent de se développer au niveau international. En 2008 déjà, une usine a été ouverte en Roumanie. Et tout laisse à penser que le groupe travaille sur d’autres projets pas seulement européens. « Nous sommes un petit groupe qui a un savoir-faire et un niveau qualité qui nous a permis de sortir du lot, témoigne Olivier Bouchot. Dans le milieu de la fonderie, on a une réputation de qualité et une culture qualité automotive assez importante. » Et c’est sur cette force que le groupe compte s’appuyer pour poursuivre sa lancée.

Pour l’heure, Sab Matour se prépare a à la mise en production de nouvelles séries, pour des modèles qui vont sortir dans les années futures. Compte tenu de la complexité des pièces commandées, l’équipe de l’entreprise matourine est dans la mise au point afin que tout soit prêt et conforme avant le démarrage de la production.

L’entreprise matourine compte, au 1er janvier, 100 salariés dont une vingtaine d’intérimaires. Trois CDD et trois CDI ont renforcé les rangs en ce début d’année. La moyenne d’âge est de 38 ans.

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