est décédé ce lundi à l’hôpital de Creil d’une pneumonie, Il avait eu 88 ans . Piwi qui l’a eu comme prof agrégé de fonderie se rappelle de ce professeur hors norme qui dominait avec assurance son métier, ses collègues et ses élèves .
Il fallait mieux être bien vu et bien côté pour éviter les conséquences de ses désapprobations. C’était une autre époque. A sa fille Claudine qui a travaillé au SGFF de 80 à 85 (service de François Guibert) à son autre fille Francine et à toute sa famille, Piwi adresse ici ses sentiments de grande compassion.
Les obsèques auront lieu lundi 29 janvier à 15 h au cimetière de Montataire (60).
Quel age avait-il ?
A propos du cubilotier arménien qui passait sa main sous la fonte, je disais il y a quelques jours :
« et Piwi se rappelle que Lionel Catoire le professeur de fonderie faisait cela avec son doigt à chaque fusion mais là c’est la main. »
J’ai eu Lionel Catoire en classe de BTS de Septembre 1974 à Juin 1976.
Nous venions du LT Vauban de Courbevoie et dès le premier cours il nous avait « douché » et fait comprendre que beaucoup de choses restaient à acquérir.
Personnellement tout au long de ces deux ans je n’ai pas été bien vu et nous avons entretenu des rapports difficiles.
J’y ai certainement sacrifié la suite de ce que j’aurai pu faire.
on est souvent un jeune c.. a 20 ans !
Avec le temps et mon parcours je lui suis très reconnaissant pour son enseignement et ce qu’il m’a apoorté.
Souvent j’ai repensé à certaines réflexions qu’il faisait et …elles sont toujours d’actualité.
J’adresse toutes mes condoléances à sa famille.
Au revoir Lionel repose en paix.
Au revoir Mr Catoire
un ancien éleve
BT de modeleur à Angoulême, il nous fallait faire un stage pendant les vacances pour intégrer la classe de BTS Fonderie (Vierzon).
Et j’ai eu la grande chance de croiser Monsieur Catoire et Limousin qui nous ont fait découvrir la fonderie au lycée de Creil (à l’époque 1972)
Reconnaissance méritée
Certes un personnage haut en couleurs, mais moi qui découvrait la fonderie, je lui dois beaucoup, son enseignement, et aussi, …., d’avoir appelé PIWI pour me faire avoir une bourse du SGFF afin que je puisse faire l’ESF.
Toutes mes condoléances à sa famille,
Qu’il repose en paix
Fabrice MORASSI
Ce n’est pas lui qui m’a fait choisir la fonderie, mais Mr Déroudille.
Par contre pour l’avoir eu comme professeur principal, il était professeur technique, les autres n’étant que professeur technique adjoint, pendant 4 ans (nous avons eu aussi 2ans Mr Gally et 2 ans Mr Jemin), je me dois de lui rendre un dernier hommage. C’était un grand professeur avec un grand P. Il est devenu Chef des Travaux par la suite. Merci Mr CATOIRE.
Quels bons souvenirs.
Quel souvenir ! Un dur, un vrai, de ceux qui encore à l’époque avaient le droit et se sentaient le devoir de nous secouer.
Et ils pouvaient…Parce qu’ils connaissaient notre métier. Avec quelques autres qui sont encore là, on peut dire qu’on avait une sacrée brochette de connaisseurs de la fonderie, capable de nous montrer comment il fallait faire. Ah c’est sûr, il ne fallait pas être susceptible ! Sinon, on en prenait une autre (Je ne me souviens plus de la palette de ce qu’on pouvait prendre, comme quoi l’essentiel était le résultat)
Reste en paix père CATOIRE, je me souviendrai toujours de tes démonstrations de passage du doigt dans le jet de fonte sortant du cubilot et de ta « compassion » lorsque tu entrais dans le labo et que tu sentais l’odeur des merguez que j’avais discrètement mises à cuire dans le four à moufle…
Accompagner M.Catoire à sa dernière demeure et saluer ses filles, un moment bien sûr pénible mais aussi…
l’occasion de retrouver : Jean Paul Théffry plutôt en belle forme après un terrible AVC, Serge Limousin avec une belle barbe blanche,et mon vieux complice Lionel Caux m’annonçant qu’en juin c’est François Mollet qui prendra sa retraite et le discret Alain Brouesse lui encore fidèle au poste.
En voisin le sémillant Stéphane Collard nous a rappelé combien tous ces profs lui ont permis de se réaliser dans un métier qu’il sert efficacement chez EPMF.
Piwi formule le souhait de faire revivre ces époques chères à bcp d’anciens élèves ailleurs que dans le froid d’un cimetière et d’une après midi de janvier.
Du véçu ou plutôt de l’entendu:
Et ton noyau il tient comment ? par des ballons rouges ?
Comment tu fais pour allumer les gaz lors de la coulée, c’est par le tuyau d’échappement de la mobylette du chef d’équipe ?
Et là, la note d’étude de moulage dites plus académiquement « de cas » était en dessous de la moyenne mais le bénéfice est que cela ne s’oublie jamais et que l’on y repense à bon escient !
Au nom de toute la famille, je vous remercie de votre présence et votre soutien lors des obsèques de notre père.
Nous sommes heureux de voir que cette triste circonstance vous a tout de même permis de revoir certains de vos professeurs dont nous remercions également la présence.
Votre site permet à mes enfants et à mon neveu de découvrir quel professeur était leur grand-père, ils restent bouches bées. Nous sommes fiers de lui.
Ils nous manquent.
Très cordialement
Une figure de l’école de Creil.
Je viens d’apprendre sa disparition et je me souviens bien de lui ( j’ai son visage en mémoire). C’est lui qui nous faisait des cours d’études de moulage et qui était responsable de la partie fonderie. Sincères condoléances à sa famille. Il fait parti des hommes qui ont marqué l’école de Creil. Sans oublier MM Jemin, Théffry, Limousin.
Ce sont ces hommes qui nous ont fait aimer ce métier. Je me souviens des stages que nous faisions en seconde et je m’étais dit. Tout sauf la fonderie! Et j’y ai fait carrière.
Merci à ces hommes.
Je viens d’apprendre la disparition de Lionel catoire que j’ai bien connu car j’étais magasinier au ce lycée de 1973 a1984 et j’ai terminé a Marie curie en 1992 et je n’oublierai jamais le frere de lionel dede André catoire et je pense aussi a tous les anciens de ce lycée j’essaie de les retrouver en vain