Notre ami fondeur de caractères, notre humoriste lettré qui maîtrise les subtilités de la langue, use habituellement de l’ironie, évite la vulgarité et fait croire à la grossièreté. Voici ses vœux arrivés dans ma boîte à lettres que je reproduis fièrement à votre attention : Imaginez la qualité du papier et …appréciez les caractères…en plomb.
Un bon mot, une blague, un calembour. Il est au petit soin pour déplaire. Ici il nous parle dans ses vœux de « nycthémère ».
Dois-je lui répondre avec les accents de la « parrhésia » propre au courant cynique de l’antiquité grecque, cette franchise verbale que Diogène de Sinope pratiquait à l’envi.
Comme l’indique l’étymologie, le cynique est un chien (kunos) un roquet sans maître aboyant dans les rues d’Athènes, atteint d’une rage moralisatrice loin du dandy du 16ème arrondissement qui lui est un véritable chat épris de luxe et d’une propreté maniaque.
Souvent sarcastique voire féroce, impertinent voire insolent, notre Fred nous rappelle qu’il aime s’amuser de l’insignifiance de tout…tout en restant sérieux.
« Sa plus perdue des journées est celle où il n’a pas fait rire ».
En 2016 Restons assis sur la chaise qu’il a déplié pour nous.