2025
Une nouvelle audience au tribunal de commerce de Rennes (Ille-et-Vilaine) se tiendra mercredi 16 avril 2025. Elle doit permettre d’examiner la version finale de l’offre de reprise de l’usine Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), par Europlasma. La décision sera rendue le 23 avril.
Fonderie de Bretagne
Plusieurs offres de reprises ou marques d’intérêt ont été formulées auprès du tribunal de commerce de Rennes, dont une par Europlasma. Jusqu’à jeudi dernier, les organisations syndicales ont négocié le plan de reprise avec le repreneur. « L’enjeu pour les élus du personnel est de parvenir à ne licencier personne dans le cadre de la reprise par Europlasma. On ne veut aucun départ contraint », défend Maël Le Goff, secrétaire général CGT FDB.
« L’avenir c’est le ferroviaire, l’énergie »
L’usine compte 280 salariés en CDI. L’offre de reprise initiale proposait le maintien de 240 emplois.
Le site, en cours de diversification, notamment dans le ferroviaire et l’agricole, serait voué, avec Europlasma, à fabriquer des corps d’obus. Le groupe dirigé par Jérôme Garnache-Creuillot, déjà propriétaire de la Fonderie de Tarbes, envisage de consacrer « 50 % de l’activité à la Défense, car en termes de diversification, l’avenir c’est le ferroviaire, l’énergie », avait-il développé lors d’un entretien sur le plateau de BFM TV. Le contexte de réarmement européen et mondial plaide pour cette vision.
24 000 obus par jour
La version définitive de l’offre a été remise vendredi 11 mars aux différents acteurs du dossier, tribunal de commerce, mandataire judiciaire, organisations syndicales. Mercredi 16 avril, une nouvelle audience se tient au tribunal de commerce pour examiner ce plan de reprise. Le jugement sera rendu le 23 avril. Europlasma voit en FDB une énorme capacité de production, de l’ordre de 24 000 obus par jour.