Les Aciéries de Ploërmel reprises par une holding lyonnaise
©Acieries de Ploermel
Placées en redressement judiciaire au printemps dernier, les Aciéries de Ploërmel Industrie (AP industrie) sont finalement reprises par la holding Orestiade ( 25 M€ de CA). Elles intègrent ainsi un ensemble de 230 salariés composé de 4 filiales diversifiées, dont FBMP ( 5 salariés) à Miribel (01) et les Forges de belles ondes (FBO, 135 salariés, 15 M€ de CA), en Haute-Vienne, qui s’adressent aux industries ferroviaires, nucléaires, aérospatiales et de la défense. « Cette reprise va nous permettre d’adresser une offre complète à nos clients et partenaires », explique Romain Flandrois, dirigeant de la holding Orestiade.
MARCHÉ FERROVIAIRE
Tout comme FBO, qui compte aussi des bureaux en Haute-Vienne ainsi qu’un site en Inde, la fonderie bretonne évolue principalement sur le secteur ferroviaire. Fondées en 1885, les Aciéries de Ploermel avaient déjà connu en 2004 une période de redressement judiciaire avant d’être reprise en 2005 par quelques-uns de ses cadres sous le statut de Scop. Elles présentaient en 2021 un chiffre d’affaires de 7,5 M€ avec 70 salariés. Cet effectif sera conservé.
30 % À L’EXPORT
La PME est spécialisée dans la production d’aciers moulés, au carbone ou faiblement alliés. Elle produit plus de 30 000 pièces par an et réalise des organes de tamponnement et des pièces de sécurité pour les bogies (chariot) que l’on retrouve dans les TGV ou les tramways. AP industrie produit des pièces d’acier de 1 à 150 kg et des ensembles mécaniques associant différentes technologies : la fonderie d’acier, l’usinage, la mécano-soudure, la peinture, le traitement thermique, etc. Elle réalise 30 % de son activité à l’export, essentiellement en Europe. En 2011, la PME a investi 12 M€ dans un bâtiment de 10 000 m², sur le site de la Lande du Moulin.