Charente libre
A Ruelle, les cafés autour de la fonderie recevaient les ouvriers et ils étaient nombreux (près de 3.000 à la sortie de la guerre, 1.500 dans les années 70.
La dernière terrasse de bistrot est au café de la Poste
Dans les années 70, il y avait plus trente bistrots à Ruelle, qui rythmaient la vie communale. Il n’en reste que deux aujourd’hui.
Passé 18 heures, la ville est déserte et les rues de Ruelle sont vouées au silence. Seuls quelques bruits sourds arrivent avec une discrétion impénétrable.
Au bout de la rue Camille-Pelletan, le café de la Poste amène encore de l’animation. Certains ont cru qu’il avait fermé définitivement au mois de juin; il n’en est rien, la propriétaire espère continuer longtemps.
Ce silence redoutable est une meurtrissure qui taraude les plus anciens, nostalgiques