Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d’ailes,
Je montais jusqu’au ciel pour suivre l’hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous…
Le complexe d’Icare à présent m’abandonne,
L’hirondelle en partant ne fera plus l’automne :
Le vingt et deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous.
Pieusement noué d’un bout de vos dentelles,
J’avais, sur ma fenêtre, un bouquet d’immortelles
Que j’arrosais de pleurs en souvenir de vous…
Je m’en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent :
Le vingt et deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous.
Désormais, le petit bout de cœur qui me reste
Ne traversera plus l’équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous…
Il a craché sa flamme et ses cendres s’éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes :
Le vingt et deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous.
Et c’est triste de n’être plus triste sans vous
Bien joli bronze de Georges ! Il ne lui manque que… la guitare !
Pkoi,? Depuis quand Chappuis joue-t-il de la guitare ?????
Aujourd’hui, c’est de la République qu’il s’agit. Rappelez-vous.
Le 20 septembre 1792, à Valmy, la Révolution est sauvée in extremis
Le 22 septembre, deux jours plus tard, la République est proclamée, la monarchie n’existe plus. L’assemblée législative a pris cette décision à la quasi unanimité. L’an I de la République est proclamée.
Dans de très nombreuses villes et villages, des républicains s’organisent pour commémorer chaque année cet évènement.
A Paris, comme chaque année, ce sera le 22 septembre 2011 à 18 h 30 devant la plaque qui commémore l’évènement, le long des grilles du jardin des Tuileries, en face du 228, rue de Rivoli (métro Tuileries ou Concorde).