Capital –
Le tribunal de commerce avait donné jusqu’au lundi 28 mars pour trouver un repreneur à la Fonderie du Poitou Alu. Mais aucune offre n’a été déposée. Une réunion entre les administrateurs judiciaires, l’État, Renault et les syndicats est prévue mercredi 30 mars pour fixer son sort.
Aucune offre n’a été déposée pour la reprise de la Fonderie du Poitou « Alu », sous-traitant automobile de 300 salariés dans la Vienne, qui se rapproche toujours un peu plus de la liquidation judiciaire, a appris l’AFP lundi 28 mars de source syndicale. « Ce lundi à 17H00, date butoir fixée par le tribunal de commerce de Paris, aucun repreneur ne s’est manifesté », a fait savoir à l’AFP Jean-Philippe Juin, délégué syndical CGT et porte-parole de l’intersyndicale CGT/CFE-CGC. Le sort du site d’Ingrandes-sur-Vienne, au nord de Châtellerault, qui fabrique des culasses en aluminium indispensables à son unique client, Renault, sera fixé mercredi lors d’une réunion entre les administrateurs judiciaires, l’État, le constructeur et les syndicats.
« Cela peut aller très vite. Si une requête en faveur de la liquidation est déposée par les administrateurs, le tribunal sera obligé d’organiser une audience d’ici trois semaines », a précisé M. Juin. Une grève des salariés de l’usine est également prévue ce mercredi. Deux sociétés, le groupe italien RJ S.R.L, usineur dans le marché du poids-lourds, et la fonderie orléanaise Sifa Technologies ont bien fait part de leur intérêt mais celui-ci demeure toutefois « très faible », selon le représentant syndical. Une visite est programmée la semaine prochaine pour présenter le site