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Par : piwi
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vendredi 19 Mar, 2021
Catégorie : Selon la presse

Le robinetier de luxe THG-Paris sous pavillon chinois

Le robinetier de luxe THG-Paris veut s’ouvrir en grand les vannes du marché chinois. Pour y parvenir, la PME familiale, basée depuis 1956 à Béthencourt-sur-Mer (Somme), vient de céder 75 % de son capital à Jomoo, un géant local de la fabrication d’articles sanitaires, présent dans plus de 80 pays. Un industriel employant 14.500 salariés pour 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires environ.

THG-Paris entend profiter du réseau de près de 4.000 magasins et showrooms dont dispose Jomoo en Chine pour, à terme, réaliser un quart de ses ventes dans le pays. « La Chine pèse 5 à 10 % de notre activité. L’accès à ce marché est devenu plus coûteux et compliqué ces dernières années, surtout pour une société comme la nôtre, spécialisée sur la niche de marché des palaces, des hôtels 5 étoiles, ou des particuliers fortunés », indique David Bonnelle, directeur général du groupe.

Crillon et Trump Taj Mahal Hotel

Connu pour avoir équipé le Crillon à Paris, le Burj al-Arab de Dubaï ou le Trump Taj Mahal Hotel de Las Vegas, THG-Paris tente depuis quelques années d’élargir son segment de marché vers des produits un peu plus accessibles, dont la vente serait plus « facile », selon le directeur général. Problème : cette diversification impose à l’entreprise labellisée Patrimoine Vivant (EPV) de sortir d’un mode de production quasi artisanal pour adopter des méthodes plus industrielles. Ce qui signifie des investissements conséquents – non chiffrés pour l’heure – mais irréalisables pour la PME aux 40 millions d’euros de chiffre d’affaires sans l’appui d’un partenaire extérieur. Pendant cinq ans environ, le groupe, présidé par Michel Gosse, a cherché une solution jusqu’à entamer, en 2019, des négociations avec Jomoo, spécialisé dans le milieu de gamme.

Rachat allemand

A son actif, le groupe compte, par exemple, des chantiers tels que le nouvel aéroport ou le Stade international de Pékin, construit dans la perspective des Jeux Olympiques de 2022. Sur son marché historique, comme en Europe ou aux Etats-Unis où il était peu présent, le chinois veut accélérer sur des segments supérieurs du marché. Il y a un an, Jomoo est ainsi parvenu à doubler l’anglais Lux Group dans la course au rachat du cuisiniste allemand de renom Poggenpohl. « Ces activités connexes, dont le point commun est le design, vont aussi nous offrir de nouvelles opportunités de marché, ici, comme en Asie », estime le directeur général.

Zone de commentaire !

2 commentaires pour : "Le robinetier de luxe THG-Paris sous pavillon chinois"

  1. Et bien bon courage et surtout bonne chance à ce robinetier avec les chinois !

    Il faut suivre depuis une semaine sur Arte vers 17h15 les tribulations d’un jeune photographe dans les pays où les chinois ont pris pied pour ne pas dire possession: Ethiope, Serbie, Cambodge et c’est très édifiant sur les « us et coutumes » de ces gens là que l’ont pourrait qualifier de sans foi ni loi.

    Aucune considération pour les autres ni même entre eux quand à la transition écologique cela relève de la fiction.

    Je crois avoir toujours fait preuve d’une certaine largesse d’esprit mais personnellement je boycotte autant que le peux les produits chinois.

  2. Tout à fait d’accord avec Michel CHAPUT, malheureusement, au train où vont les choses et

    si on ne fait rien, on ne pourra plus boycotter les produits chinois,

    il n’y aura plus que cela, et

    encore, s’ils livrent

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