L’ancien site de la SIFA a trouvé un acquéreur
La société Constructif, spécialisée dans l’aménagement foncier et immobilier, a racheté l’ancien site de la fonderie d’Orléans, définitivement fermée en février 2023. Une acquisition à la fois sentimentale et stratégique, explique Christophe Guérin, l’un des cogérants de Constructif.
Le site de la SIFA a été vendu ce vendredi après-midi, lors d’une audience devant le juge d’exécution du tribunal judiciaire d’Orléans. L’ancienne fonderie de la rue des Montées a définitivement fermé en février 2023, laissant 78 salariés sur le carreau. Depuis, le liquidateur judiciaire cherchait à vendre le site, qui fait 3,3 hectares. En janvier, une première tentative de vente aux enchères avait échoué, faute d’acquéreur. Mais cette fois-ci, avec un prix revu à la baisse, le site a trouvé preneur. C’est la société Constructif, basée à Saint-Jean-le-Blanc, qui a acheté l’ancienne usine pour 1,91 million d’euros. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans l’aménagement foncier et immobilier.en février 2023, laissant 78 salariés sur le carreau. Depuis, le liquidateur judiciaire cherchait à vendre le site, qui fait 3,3 hectares. En janvier, une première tentative de vente aux enchères avait échoué, faute d’acquéreur. Mais cette fois-ci, avec un prix revu à la baisse, le site a trouvé preneur. C’est la société Constructif, basée à Saint-Jean-le-Blanc, qui a acheté l’ancienne usine pour 1,91 million d’euros. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans l’aménagement foncier et immobilier.
Christophe Guérin, un entrepreneur bien connu à Orléans
Parmi les co-gérants de la société Constructif et présent à l’audience, il y a un entrepreneur bien connu à Orléans : Christophe Guérin. Ancien président du club de basket – de 2003 à 2007 quand l’OLB s’appelait encore l’Entente orléanaise – Christophe Guérin a longtemps co-dirigé avec Antoine Metz (autre cogérant de Constructif avec Matthieu Bardoux) le groupe Metz, une entreprise de BTP implantée justement dans la zone des Montées, tout près de l’ancienne SIFA, et qui a été revendue l’an passé au groupe Acorus.
D’où, pour Christophe Guérin, la dimension affective de cette acquisition. « Il y a forcément une part d’affectif, reconnaît-il, avec Antoine Metz on a vécu quasiment 35 ans à proximité de ce site-là. Quand on prenait le café avec Antoine, on ouvrait la fenêtre, et on voyait la SIFA ! Et quelquefois, il n’y avait pas que la vue d’ailleurs, il y avait aussi les odeurs qui ont longtemps défrayé la chronique… Et puis, la fonderie a été créée en 1936, c’est un site orléanais emblématique. »
Une vocation économique devrait être conservée pour le site
A cela s’ajoutent bien sûr des arguments purement économiques. « On a un métier d’aménageur, opine Christophe Guérin, et objectivement, c’est un bel emplacement, à un endroit qui est un poumon économique indéniable, pas loin à la fois du centre-ville, de la tangentielle et de l’autoroute, et avec des entreprises de qualité. Oui, il y a là un beau sujet d’aménagement. » Et ce, même si le coût de démolition et de dépollution est sans doute assez élevé – certains parlent de deux millions d’euros. Le matériel de la SIFA, lui, avait déjà été vendu l’an passé pour 520.000 euros.
Reste à savoir à quoi ressemblera le projet d’aménagement pour ce site. « C’est vraiment trop pour le dire, indique Christophe Guérin. Il faut qu’on se concerte avec les différents interlocuteurs en matière d’urbanisme, à commencer par la Métropole. » Mais l’idée n’est pas d’y construire des logements – d’autant que le terrain est situé en zone inondable. C’est donc une vocation économique – pour des bureaux ou une nouvelle entreprise – qui sera privilégiée. La vente ne sera effective qu’à l’issue d’un délai de dix jours pendant lequel un autre investisseur peut surenchérir, ce qui serait très étonnant.
PIWI aimerait avoir des nouvelle d’ André Cousteix
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