À Saint-Quentin, la Société industrielle des fontes (SIF) excelle dans la fonderie depuis 92 ans
Proche de s’éteindre il y a 20 ans, la SIF s’est restructurée et modernisée peu à peu pour perdurer dans un contexte économique toujours sensible. À l’image de ses ateliers éclairés aux néons fixés haut sous les tôles, la Société industrielle des fontes (SIF) ne cherche pas l’éclat de la lumière. Nichée dans la zone industrielle Saint-Lazare, chemin Clastrois, cette fonderie, vieille de 92 ans vit sa vie dans un relatif anonymat. «Nous comptons plus d’une centaine de clients dont une vingtaine composent vraiment notre chiffre d’affaires. Les deux tiers repose sur les ventes de pièces destinées aux infrastructures ferroviaires ou au matériel roulant», situe Catherine Staub-Zeimett, présidente-directrice-générale de cette société anonyme.