USINE NOUVELLE
La région Occitanie vient d’annoncer le financement d’une étude de faisabilité pour la relance d’une activité de fonderie sur le site de la SAM, à Viviez (Aveyron), dont la cessation immédiate d’activité a été prononcée en novembre 2021. Le projet est porté par un industriel lotois.
La région Occitanie va étudier un projet de reprise d’une activité de fonderie sur le site de la SAM© SAM
Une solution de relance d’une activité de fonderie sur le site de la SAM, portée par un industriel lotois, va faire l’objet d’une étude de faisabilité.
Un peu plus de deux mois après la décision du tribunal de commerce de Toulouse (Haute-Garonne) de cessation immédiate de l’activité, un premier pas semble avoir été franchi vers la réindustrialisation du site de la SAM, à Viviez (Aveyron). La Région Occitanie vient d’annoncer, ce 18 février, le financement d’une étude de faisabilité, à hauteur de 1,2 million d’euros, pour la relance d’une activité de fonderie sur le site aveyronnais. «Si la faisabilité du projet est confirmée, l’activité pourrait reprendre dès 2023 et créer environ 130 emplois en deux ans», précisent les services de la Région dans un communiqué.
Conclusions de l’étude attendues pour la fin de l’été 2022
C’est un nouveau rebondissement pour la fonderie aveyronnaise, dont la cessation immédiate d’activité a été prononcée le 26 novembre 2021, dans le cadre d’une procédure de liquidation ouverte le 15 septembre 2021. Un arrêt définitif pour les 330 salariés de l’entreprise, décidé à l’issue d’un long processus de dégradation des relations entre le site aveyronnais et son principal client, le groupe automobile Renault. Depuis la mise en redressement judiciaire de la société aveyronnaise, en décembre 2019, aucun projet de reprise n’avait pu aboutir.
Renaissance d’une fonderie
La réindustrialisation du site de la SAM avec un projet de fonderie porté par Matthieu Hede, président de MH Industries, (Diace à Vayrac, Fin’Tech à Albi…).
Afin d’analyser la faisabilité du projet et étudier les perspectives de déploiement hors automobile, la Région accompagne la réalisation d’études à hauteur d’1,2 M€.