Extraits d’un article des Echos –
En quinze ans, les effectifs de l’industrie automobile française ont fondu d’un tiers.
Rien qu’avec la chute du diesel : de 10.000 à 15.000 emplois sont menacés.
210.000 personnes vivent dans l’hexagone de la conception et de la fabrication de véhicules, contre 330.000 en 2004. Cette tendance ne devrait pas s’inverser.
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Jusqu’où ira la chute ?__ Depuis le début du siècle, l’emploi du secteur automobile s’enfonce, semble-t-il, inexorablement vers le bas :
En 2004, à l’apogée du secteur, elles étaient encore 333.000.
En quinze ans, l’automobile made in France a donc perdu 120.000 emplois, une saignée représentant un tiers de ses effectifs.
Ces chiffres tiennent compte des intérimaires.
Sans eux, on ne compterait à peine plus de 185.000 emplois, contre presque 300.000 en 2004. La dégringolade est sévère,
le temps de main-d’œuvre nécessaire à la fabrication d’une voiture électrique est bien moindre que pour l’équivalent essence et surtout diesel.
PSA emploie des ingénieurs au Maroc, en Chine, en Inde ;
Renault, en Roumanie ou en Chine.
En 2019, il reste officiellement 47.000 salariés en France chez PSA, et 31.000 chez Renault.
La grande glissade de l’emploi dans l’industrie automobile française , devrait l’année prochaine connaître un sérieux trou d’air, avec une chute temporaire de 22 % liée à une conjonction d’événements exceptionnels.
Cela fait bien longtemps que l’Hexagone n’a pas vu une usine automobile ouvrir. La dernière fois, c’était Toyota, au tournant du siècle .