« Nous avons un partenariat important avec le Pôle Formation des Indsutries Technologiques. Actuellement, nous comptons, sur l’ensemble de nos sites de production, plus de 30 apprentis », se réjouit Catherine Lipka, Responsable Ressources Humaines au sein de la Fonte Ardennaise. « Une entreprise de fonderie familiale créée il y a près de 90 ans par la famille Grosdidier à Vrigne-aux-Bois ».
Aujourd’hui, la société compte 2 fonderies à Vivier-au-Court et une troisième à Haybes. « Et d’autres entités comme l’usinage à Vrigne-aux-Bois, une petite entité de traitement de surface à Vivier-au-Court et une activité d’assemblage à Vrigne-aux-Bois. Cela implique que nous proposons plusieurs métiers », poursuit Catherine Lipka.
L’embauche est en très grande partie l’aboutissement de contrats d’apprentissage. « Notre directeur, Nicolas Grosdidier, est très attaché à l’emploi des jeunes, à la formation, à l’accueil des apprentis. Nous avons une politique d’accueil des apprentis très dynamique. Cela conduit à un grand taux de réussite alors que nous avons besoin de profils différents selon les postes et une activité pas toujours facile notamment en usinage. C’est pourquoi nous avons intégré un jeune par le biais d’un dispositif POEC. Il avait le profil pour nous et en plus, il était intéressé par l’entreprise. Mais pour que ce type de dispositif fonctionne, il faut aussi que l’encadrement soit motivé. C’est aussi notre devoir d’apprendre aux jeunes. Mais l’apprentissage est bien notre première source de recrutement ».
Aucun départ de jeune cette année
Cette stratégie de l’entreprise est payante. « Nous avons besoin de salariés qualifiés, l’apprentissage est le meilleur moyen. Le jeune est formaté au métier avec l’apport du Pôle Formation des Industries Technologiques, et en plus, il s’inscrit dans la culture d’entreprise. Il sait quel sera son emploi une fois diplômé. C’est donc un parcours gagnant-gagnant. Et puis, pour le recrutement d’apprentis, le Pôle Formation nous aide beaucoup en amenant des candidats qui ont le profil pour se plaire dans l’entreprise. D’ailleurs, cette année, nous avons eu aucun départ de jeunes », conclut Catherine Lipka.
Yohann Rodriguez Da Silva bénéficie d’un contrat en Bac Pro Technicien Usinage avec la Fonte Ardennaise. Il y a un an, il n’aurait jamais imaginé travailler dans l’industrie. Aujourd’hui, il a retrouvé une motivation et des ambitions. « J’ai arrêté l’école à 16 ans et demi. Pendant plusieurs années, j’ai collectionné les contrats en intérim dans des métiers très différents. J’avais envie de me poser, de revenir dans les Ardennes. Mais je ne trouvais rien. Sachant que le département est très industriel, je me suis dit pourquoi ne pas rechercher sdans cette fillière. La POEC a été un tremplin : j’ai découvert l’entreprise et j’ai été intéressé par l’usinage et notamment la programmation. La Fonte Ardennaise m’a séduit : malgré ce qu’on dit sur l’industrie, c’est une belle entreprise. A l’issue de la formation, je souhaite signer un CDI ou pourquoi pas poursuivre mes études pour obtenir un BTS ? Je suis très satisfait et l’accompagnement du Pôle Formation des Industries Technologiques a été très important », conclut-il.
La Fonte Ardennaise a compris que pour assurer la relève,c’était de former leurs jeunes au sein de leur entreprise.Ceux qui sont formés en école ce n’est pas la même formation. Certains jeunes ne sont pas attirés par ce métier,il faut l’aimer.J’ai commencé à aimer la Fonderie,lorsque j’amenais le repas de midi à mon Père,j’avais 10 ou 11 ans,mon plaisir c’était de m’amuser avec les tas de sable blanc et regarder de loin la coulée des moules et c’est là que j’ai eu le virus de la Fonderie.A 86 ans je viens de mouler une statuette en plâtre de la victoire de Samothrace en étain pour mon ami,vous pouvez la voir sur mon « blog étainfaitmain »et c’est toujours une joie de reprendre la spatule.