Le chantier d’un troisième bâtiment de 3 000 m² a été programmé pour le second semestre 2020. Un investissement de 2,5 millions d’euros, auxquels s’ajouteront dans la foulée 2,5 millions d’euros pour l’acquisition de nouveaux équipements industriels, principalement des centres d’usinage et des moyens de contrôle. Le spécialiste de la fonderie propose aujourd’hui à ses clients des prestations globales et intégrées, avec finition des pièces et assemblage de petits sous-ensembles.
Sans attendre cette nouvelle extension du site, Taramm entreprend déjà de muscler son parc machines dès 2019. Pour accompagner les montées en cadences chez ses principaux clients, dont Airbus (A320neo et A350), Dassault, Safran Helicopter Engines et surtout Safran Aircraft Engines, pour qui elle réalise des pièces (environ 25 références) pour les moteurs Leap A et B, la société s’apprête à réceptionner de nouveaux équipements pour une première enveloppe de 2 millions d’euros. Un nouveau centre d’usinage est attendu pour le mois de juillet 2019 et un autre pour la fin de l’année. En parallèle, la société va se doter d’un second four de fusion dans le courant de l’été 2019, pour accroître sa capacité de production de plus de 50 %. « Ce four va nous permettre de fondre des pièces plus lourdes et de plus grandes dimensions, pour répondre à de nouveaux marchés », souligne Laurent Dardenne, directeur général de Taramm. Le four actuel est dédié à des pièces de petites ou moyennes dimensions, ne pouvant excéder 500 mm de hauteur, de largeur ou de profondeur, pour un poids maximum de 7 kilos. La capacité du second four permettra d’aller jusqu’à 800 mm, pour quelques kilos de plus.
Taramm a réalisé un chiffre d’affaires de 20,6 millions d’euros en 2018, contre 16,5 millions d’euros en 2017 et table sur 22 à 23 millions d’euros pour 2019.
