La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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jeudi 04 Juil, 2019
Catégorie : Selon la presse

La fonderie, l’ESFF, mènent aussi … à la joaillerie !!!

La Montagne –
À Montluçon, un joaillier se spécialise dans la création et la réparation : « Il y a une dimension sentimentale dans le bijou »

Antonio Perri (BTS fonderie, jeune ESFF et fils de Michel Perri le chef des travaux du Lycée Loritz de Nancy) réalise toutes les étapes de création ou de réparation dans son atelier montluçonnais.

Photo : Florian Salesse © SALESSE Florian

Après avoir été ingénieur en fonderie pendant plusieurs années, Antonio Perri a ouvert une bijouterie à Montluçon où il ne propose que de la création et de la réparation.

Ingénieur en fonderie, Antonio Perri a découvert la joaillerie alors qu’il travaillait dans une entreprise moulinoise. Après une reconversion professionnelle au lycée Jean-Guéhenno à Saint-Amand-Montrond, il s’est installé dans l’ancienne bijouterie Léandre-Perche, 15 avenue Jules-Ferry, à Montluçon.

Tout se fait sur place
Une différence de taille distingue néanmoins ce dernier de son prédécesseur. Le trentenaire ne revend pas de bijoux. Il répare et surtout crée, le tout sur place dans son atelier à l’arrière de sa boutique.

« J’ai énormément de réparations pour toutes sortes de bijoux : des boucles d’oreilles, des bracelets, des colliers, des alliances… Il y a une dimension sentimentale dans le bijou. Les gens ont envie de les garder car ils représentent quelque chose ou quelqu’un. »

ANTONIO PERRI (joaillier)

Des créations personnalisées
Pour le trentenaire, la création est pourtant ce qu’il préfère. « On discute avec les gens. Certains arrivent avec des idées voire des croquis. J’ai eu un monsieur qui est arrivé avec des mots clés et j’ai dû créer un collier à partir de cela. »

La réparation peut également conduire à la création. « Il peut fondre le métal et créer un nouveau bijou ou adapter la bague qu’une dame a héritée d’une grand-mère qui ne lui plaît pas en un bijou qui convient à sa personnalité », glisse Maud, la femme d’Antonio.

Kevin Tecer, un artisan bijoutier qui transforme et crée des bijoux dans la plus pure tradition à Clermont-Ferrand

L’intérêt pour le métal

La création et le contact avec la matière ont motivé la reconversion dans la joaillerie d’Antonio Perri. « J’ai un parcours atypique. J’étais ingénieur en fonderie. Mais être ingénieur pour faire des papiers, cela ne me convenait pas. Pour la fonderie, ce n’était pas être derrière un bureau mais les mains dans le sable, toucher la matière. J’ai approché le milieu de la joaillerie dans l’entreprise moulinoise où je travaillais. La joaillerie reste de la fonderie. On travaille le métal et il y a un côté artistique en plus », souligne ce Nancéien d’origine.

Entre nouvelles technologies et savoir-faire traditionnels
Après les dessins, Antonio Perri fait des propositions via un logiciel professionnel. Il réalise des modèles avec une imprimante 3D ou manuellement. Les métaux sont ensuite fondus sur place, au four ou au chalumeau suivant la quantité avant la réalisation. Antonio s’engage à ne jamais refaire un bijou créé avec un client.

Tout est fait ici de A à Z. Aujourd’hui tout est réalisable en joaillerie, les seules limites sont l’imagination et le budget des clients. Mais sur ce dernier point on peut encore trouver des solutions

Une collection geek chic
En plus de répondre aux envies de ses clients, Antonio Perri propose aussi les siennes avec une collection autour des héros de la culture pop (héros Marvel, de mangas, de jeux vidéos…).

Antonio Perri est très inspiré par la culture issue des mangas et des héros Marvel pour ses bijoux.

« Je veux faire une collection geek chic. Les amateurs comme moi verront les références des bijoux et les autres pourront les porter parce qu’ils les aimeront tout simplement. J’ai récemment vendu une bague inspirée d’Aquaman à une petite mamie qui avait adoré la forme sans savoir qui était Aquaman. C’est ça l’idée », explique le joaillier.

Florence Farina

Zone de commentaire !

4 commentaires pour : "La fonderie, l’ESFF, mènent aussi … à la joaillerie !!!"

  1. Par contre, pas de Lycée Hector Guimard à Nancy.
    Michel Perri est bien le chef de travaux du lycée Loritz.

  2. Beau travail bravo, la restauration de bijoux ce n’est pas facile, encore plus dur que la création par certains aspects

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