« Nous avions promis d’investir, nous l’avons fait. Nous avons tout pour réussir. » Laurent Galmard, directeur général du site, souhaitait l’optimisation d’un outil industriel d’avenir.
« La nouvelle ligne de moulage Künkel-Wagner, d’une capacité de 43 000 tonnes, produit les références fabriquées sur l’ancienne ligne. »
Bras de suspension, porte-fusées, boîtiers différentiels, coudes d’échappement, essentiellement pour les voitures Renault, Dacia et Nissan (85 % de la production). Et aussi BMW, Fiat et Peugeot.
Mutation
La Fonderie de Bretagne, avec celles du Mans et de Cantabria en Espagne, est l’une des trois fonderies à œuvrer pour le groupe Renault. Elle alimente le marché du constructeur en Europe. Outre la nouvelle ligne de moulage, la fonderie a entamé des mutations de poids.
À l’instar du nouvel îlot d’usinage robotisé qui multiplie par quatre le façonnage de pièces pour Renault, Nissan et Daimler.
Doubler la capacité de production
« Pour les boîtiers différentiels, nous investissons 4 millions pour réaliser, dès janvier 2018, deux millions de pièces pour les Clio, Captur, Dokker, Duster, Citan… Nous doublons notre capacité. »
Un second îlot de finition (1,1 million investi) est sur les rails. La production totale va grimper d’un sérieux cran : de 26 000 tonnes à 38 000, d’ici à 2018.Les heures d’usinage sont au diapason, passant de 45 000 heures à 90 000.
Créations d’emplois
« Entre 2011 et 2016, nous avons créé 67 emplois, indique Laurent Galmard. Le fait d’être à 100 % dans le groupe Renault crée des opportunités de carrières et de mobilité. Notre politique d’insertion des jeunes prend de l’ampleur : plus de 5 % de l’effectif est en contrat pro ou en alternance ».
Cette montée en puissance reflète la bonne santé du groupe Renault. « On profite de la vague, estime, serein, Laurent Galmard, notre surf était prêt… ».