« Nos pièces vont de 10 grammes à 250 kilos. Nous sommes dans une niche. Notre force, c’est notre flexibilité et réactivité. Nous sommes capables de faire des petites séries répétitives, c’est une opportunité vis-à-vis de nos clients » ajoute le gérant.
La Fonderie d’Abilly répond à des demandes d’industriels mais aussi de particuliers, pour créer des verrous de volet par exemple. « Notre champ d’action est très diversifié » précise Arnaud Hermant. Du plan à l’objet fini, l’équipe apporte son expertise et sa connaissance des matériaux pour obtenir des pièces aux propriétés idéales (qualité, poids, résistance…).
La gamme des métiers au service de la fonte est large : service commercial, bureau des méthodes et d’études, services administratifs, côté production : moulage, fusion, parachèvement, laboratoire, responsable qualité, responsable des achats et des matières premières, maintenance, une équipe au service de la qualité. Il y a malgré tout un point d’ombre, « aujourd’hui, il n’y a plus d’école de fonderie, ni de formation spécifique. Dans quelques années, il y aura des départs en retraite et il n’y aura pas de personnel qualifié » s’inquiète Arnaud Hermant.
Actuellement, la Fonderie forme un jeune intégralement, « il s’intéresse à la matière et aux techniques, nous arrivons à le former sur le terrain. » Plusieurs fonderies réfléchissent actuellement pour enrayer ce problème et faire revenir l’apprentissage au cœur des fonderies.