En période de crise, les bonnes nouvelles sont rares, mais bonnes à prendre. Le vendredi 13 novembre, le PDG de la fonderie Bouhyer, Alain Mimouni, a été heureux d’apprendre que son entreprise bénéficiera du fond de soutien à l’investissement industriel doté par le Gouvernement dans le cadre de “France Relance”.
Pour avoir une chance de figurer sur la liste, qui ne compte que trois entreprises en Loire-Atlantique *, il fallait présenter un projet au fort impact sociétal et économique.
Celui de la fonderie, qui fabrique des contrepoids en fonte pour l’agriculture et le BTP, doit voir le jour dans la seconde partie de l’année 2021. Il concerne la modernisation du site d’Ancenis qui emploie 250 salariés.
800 000 euros sur un projet à 5,5 millions d’euros
« Notre dossier porte, pour un tiers, sur l’environnement, et deux-tiers sur l’outil de production, en particulier les conditions de travail des salariés, expose Alain Mimouni.
Pour ce projet, l’entreprise va toucher 800 000 euros du fonds de soutien sur un investissement total de 5,5 millions d’euros. Le reste sera alimenté par un recours à l’emprunt, rendu possible par une trésorerie saine malgré le contexte actuel.
Félicitations à la Fonderie Bouhyer, son management et ses outils toujours au top de la modernité !
Malgré un marché où la concurrence est rude et donc les investissements risqués.
Pour info,
https://www.lejsl.com/economie/2020…
Bravo au groupe Bouhyer pour cette démarche courageuse – mais nécessaire !
Investir dans l’outil industriel semble risqué en temps de crise, mais c’est certainement le risque le plus rationnel que l’on puisse prendre lorsque l’on veut profiter du rebond de la reprise post-crise pour consolider ou améliorer sa position sur le marché.
Espérons alors que le rebond permettra à Bouhyer – et à son concurrent et voisin – de trouver (ou de retrouver) la prospérité afin de pérenniser l’activité, maintenir les emplois et pour continuer à faire front aux LLCC (Low Labor Cost Countries) avec honneur et panache ! 😉