En Savoie, Ferropem compte 450 salariés sur trois sites : Chambéry, siège français ; La Léchère-Chateaufeuillet et Montricher-Albane. La moitié des effectifs (en France) de cette entreprise appartient au groupe FerroAtlantica, lui-même compris dans la société espagnole Villar Mir.
« Cela renforce notre position de leader »
Il y a une semaine, le syndicat FO de Chateaufeuillet, relayé par la CGT de Montricher-Albanne, tirait la sonnette d’alarme après l’annonce d’une procédure de fusion avec l’Américain Globe speciality metals. Éric Faujour, le directeur général de Ferropem, répond aujourd’hui à ces inquiétudes. « Il s’agit de la fusion du leader mondial du silicium avec le troisième producteur mondial.
Cela ne crée pas un monopole mais renforce notre position de leader. » Pour les dirigeants du groupe, ce projet de fusion est une excellente nouvelle donc. Et le fait que Globe soit coté en bourse ne devrait pas inquiéter les salariés, selon Éric Faujour : « Certaines activités de Villar Mir, notamment dans la construction, sont déjà cotées en bourse. Je ne pense pas que cette fusion, tout comme la présence d’actionnaires, changera la vie des salariés français. »
Quant aux acquis sociaux, le directeur général de Ferropem estime « qu’il n’est pas envisagé de les remettre en cause, chaque pays ayant ses spécificités en la matière ». Les dirigeants espèrent que la fusion sera effective d’ici fin 2015, après avis des autorités de régulation de la concurrence, et l’approbation par les actionnaires.