La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 25 Nov, 2015
Catégorie : Emploi

L’horizon s’éclaircit pour la fonderie Poitou alu

La fonderie alu emploie actuellement 350 salariés, auxquels s’ajoutent quelques dizaines d’intérimaires.

On respire un peu mieux depuis quelques semaines à la fonderie alu…
Quand le groupe Saint-Jean-Industrie l’avait reprise en 2012 (voir encadré), Renault, son principal donneur d’ordre, avait pris l’engagement de lui commander chaque année un certain nombre de culasses jusqu’à fin 2015. Et, l’échéance arrivant, les salariés comme la direction avaient les plus grandes craintes…

« On s’est dit « Maintenant, Renault va se dire qu’il n’a plus aucune obligation dans le Poitou » », confie Éric Bailly, secrétaire du comité d’entreprise. Mais ils sont aujourd’hui rassurés. Mi-octobre, la marque au losange s’est de nouveau engagée pour trois ans sur des volumes à peu près équivalents aux précédents. « C’est un signe très fort de la volonté de Renault de reconstruire l’avenir avec nous », affirme Jean-Marc Dubuisson, directeur de l’usine. « C’est un signe rassurant, le rejoint Éric Bailly. Ça nous permet de voir un peu plus clair. »
Concrètement, le sous-traitant automobile ingrandais va continuer de produire les « cinq références de culasses » qu’il fabriquait déjà pour le constructeur. Renault lui a aussi confié la production d’une sixième culasse. « Ça va être une culasse pour un moteur essence 3 cylindres qui va démarrer fin 2017 et qui va aller jusqu’en 2025 », précise Jean-Marc Dubuisson. Ce qui assurera à la fonderie un volume annuel de « 800.000 culasses minimum jusqu’en fin 2018 ».

Une pièce fabriquée par la fonderie alu pour la nouvelle berline d’Aston Martin

L’essentiel étant acquis, l’entreprise souhaite désormais « engager une démarche de développement ». Elle va d’ailleurs le faire sans attendre.
Grâce à un marché obtenu il y a quelques mois, elle fabriquera bientôt une pièce de suspension de la VH 500, la nouvelle berline de la prestigieuse marque anglaise Aston Martin. Et ce n’est peut-être qu’un début. « On a d’autres pistes très avancées sur des pièces liaisons au sol et pour d’autres culasses », confie le directeur de l’usine. La fonderie aimerait aussi travailler pour l’aéronautique. Un secteur plus porteur.

repères Plusieurs mois de lutte :

C’est encore dans toutes les mémoires. En juillet 2011, le groupe français Montupet, ancien propriétaire de la fonderie, avait voulu mettre en oeuvre au sein de l’entreprise un plan de compétitivité qui prévoyait une baisse des salaires de 25 %. Pendant plusieurs mois, les culassiers avaient lutté contre son application. La fonderie avait finalement été reprise par Saint-Jean- Industrie en avril 2012. Une cinquantaine de salariés avaient été licenciés.
Alain Grimperelle

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