Et à la différence de l’an dernier, le contexte international a changé. La France se retrouve freinée dans son élan de reprise quand le reste du monde accélère. C’est le cas depuis longtemps pour la Chine et une grande partie de l’Asie. C’est de plus en plus net aux Etats-Unis, où les craintes portent déjà sur les risques de surchauffe. A la fin de l’année, le PIB aura redépassé son niveau d’avant crise outre-Atlantique.
Le défi des entreprises françaises ne sera pas mince. Répondre aux commandes en temps et en heure, rester ambitieux sur les projets investissements que les concurrents asiatiques et américains vont multiplier, tenter de regagner le terrain perdu à l’export.
Sans oublier la pénalisation à court terme de l’attractivité du site France, Covid oblige, pour les investisseurs étrangers. Et la prolongation pour l’Etat d’un « quoi qu’il en coûte » qui était censé atterrir en douceur.