Les cours du métal restent sous pression contrairement au cuivre ou au fer qui rebondissent nettement voire s’envolent.
Les Echos –
Les trois secteurs consommateurs d’aluminium, et en particulier l’automobile, sont quasi à l’arrêt sur fond de guerre des prix.
Dans le monde des métaux industriels, l’optimisme est plutôt de mise : le cuivre a gagné plus de 20 % depuis son point bas en mars, le minerai de fer continue de s’envoler au-delà des 100 dollars la tonne. Mais pour l’aluminium, c’est encore la déprime. Le métal peine toujours à remonter la pente : il cote à 1.600 dollars la tonne, contre 1.800 dollars avant la crise.
« L’aluminium est particulièrement touché car les trois grands secteurs qui représentent plus de 50 % de la consommation ont été très ralentis ». Que ce soit, la construction automobile, l’aéronautique ou le BTP, l’activité y a été fortement réduite en raison de l’épidémie de coronavirus. Au mois d’avril, le négociant estime que ses volumes ont chuté à 60 % de leurs niveaux habituels.
Incertitude dans la construction automobile
Malgré la reprise dans certains sites, le monde de l’aluminium reste dans le flou. « On ne sait pas encore quand la réouverture des usines va se traduire en amont par une demande en métal », Chacun citant les véhicules invendus pendant la crise.