Une des faiblesses de la France est que ses entreprises, petites et grandes, ne coopèrent pas entre elles. C’est pourtant un enjeu majeur pour la réindustrialisation de la France .
Le constat vaut aussi pour la formation professionnelle. Partout en France, l’industrie souffre, malgré un chômage élevé, d’un manque d’attractivité pour certains métiers comme ceux de la fonderie et d’un besoin de main-d’œuvre qualifiée que ne fournit pas le système éducatif. Sa productivité est en danger si rien n’est fait.
Décidé à réformer la formation professionnelle, le président vient d’ annoncer sa volonté de faire de l’apprentissage « une filière d’excellence ».
JFBA est aussi un lieu qui casse les représentations négatives de la fonderie et qui réconcilie les jeunes et les moins jeunes avec ses métiers. JFBA imagine former aux postes où la main-d’œuvre est rare ou inadaptée aux besoins.
Comme Jean-Dominique Senard,
le PDG de Michelin ,
que beaucoup souhaitent voir succéder à Pierre Gattaz à la tête de l’organisation patronale «il faut corriger un des grands défauts de l’apprentissage en France : l’inadéquation entre les offres d’emploi et les formations dispensées http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/universite-d-ete-du-medef-le-discours-de-jean-dominique-senard-975837.html
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C’est aussi pourquoi JFBA se voudrait un lieu aux antipodes des usines de Zola, sales, dangereuses, toujours ancrées dans l’imaginaire des collégiens, de leurs parents et même des enseignants de l’Education nationale. A force d’entendre parler, comme souvent dans ce blog, d’usines qui ferment ou de délocalisations, tous pensent qu’il n’y a pas d’avenir dans l’industrie.
Destiné à combattre ces préjugés, JFBA aimerait avoir tous les atours de la modernité : accéder à un Fab Lab et à un Design Lab, et attirer vers les métiers de la fonderie.
Former en alternance, avec une filière dédiée aux « décrocheurs est aussi envisageable Le casse-tête du stage d’accueil serait ainsi en principe évité » .
La promotion fonderie de Creil 1961-1968 s’amenuise. Après les disparitions de Jacques NEUVILLE (Peugeot), Roland ROGER (Renault), François KLECHA (Montupet),
j’ai appris ce matin le décès de Michel DAVID (Kodak).