La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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samedi 18 Jan, 2025
Catégorie : Actu flash

 « Je ne veux pas partir »

 « Je ne veux pas partir » : les derniers jours des salariés à la Fonderie de Bretagne

L’usine sera placée en redressement judiciaire le 22 janvier 2025 ,

 

Fonderie de Bretagne a encore le cœur qui bat.

L’unité de finition tourne pour quelques jours pendant que la majorité des 300 salariés sont en chômage partiel.

L’atelier usinage finition est le seul à encore tourner. À droite, Séverine Frapart, opératrice parachèvement et grenaillage, embauchée en 2001, au poste de vérification visuelle de porte-fusées (supports moyeux de roues et freins). À gauche, Christophe Thoumelot, conducteur de ligne parachèvement, embauché en 2002.
L’atelier usinage finition est le seul à encore tourner.
À droite, Séverine Frapart, opératrice parachèvement et grenaillage, embauchée en 2001, au poste de vérification visuelle de porte-fusées (supports moyeux de roues et freins).À gauche, Christophe Thoumelot, conducteur de ligne parachèvement, embauché en 2002. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Le logo de Renault group a disparu de la façade de l’imposante usine, à Caudan (Morbihan). Fonderie de Bretagne a été érigée par le constructeur automobile dans les années 60 dans le pays de Lorient (Morbihan), héritière des Forges d’Hennebont, fleuron industriel de toute la Région. « À l’époque, tu avais deux options dans le coin, la SBFM ou l’Arsenal » (Naval Group aujourd’hui, NDLR), confie Anthony Le Formal, conducteur fusion fonte, près de 33 ans d’ancienneté dans la boîte.

Lire aussi : « C’est fini, c’est mort » : pas d’accord pour la reprise de la Fonderie de Bretagne, à Caudan

De la marque au losange jaune et noir, restent les citations d’encouragement encrées sur les contremarches de l’usine en montant vers les ateliers : « Apprendre au quotidien », « Apporter sa contribution », « Garder toujours le client à l’esprit », « Travailler ensemble », « Relever les défis »… Justement, les défis, les 300 salariés de la Fonderie de Bretagne en ont le goût. Le dernier en date ? Dessiner un nouvel avenir à l’usine avec Private Assets, fonds d’investissement allemand, en négociation exclusives avec Renault sur les conditions de rachat. Pourquoi Renault a vendu l’usine voici deux ans ? Le constructeur est engagé dans un plan de cession qui l’oblige à accompagner l’équipementier sachant que 95 % des volumes de production de FDB sont encore vendus à la marque automobile française. Sans, FDB n’atteint pas son niveau de rentabilité. État, région Bretagne, agglomération de Lorient, candidat au rachat ont tous fait un pas financier. Le dernier mot revenait à Renault group qui a fermé le ban le 20 décembre 2024.

« J’embauche à 6 h »

Depuis le 7 janvier 2025, le chômage partiel a été instauré. Seul l’atelier de finition usinage fonctionne encore, l’usine tourne au ralenti, les fours…

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