La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 04 Avr, 2022
Catégorie : Photos de pièces

Intréville (28) : La future cloche de l’église est née

L’Echo Républicain –

Des Intrévillois ont vécu un grand moment d’émotion en assistant à la naissance de la nouvelle cloche de leur église, fin mars, dans la fonderie Cornille-Havard à Villedieu-les-Poêles (Manche).

Des habitants de la commune se sont rendus à Villedieu-les-Poêles pour assister à la naissance de « Georgette-Patricia », qui sera baptisée le 7 mai.
Des Intrévillois se sont retrouvés à Villedieu-les- Poêles (Manche), le 25 mars, dans la fonderie Cornille-Havard, héritière d’une longue tradition de fondeurs de cloches depuis la fin du Moyen Âge, pour assister à la naissance de la nouvelle cloche de leur église.

Il ne faut pas s’y tromper, la technique est ancestrale et le savoir-faire de rigueur. Ce n’est pas par hasard si les cloches de Notre-Dame de Paris ont été fabriquées ici. Les méthodes de fabrication des cloches sont restées traditionnelles et les moules sont toujours fabriqués à l’aide d’argile, de crottin de cheval et de poils de chèvre.

Cependant, les techniques les plus modernes ont été intégrées pour atteindre la perfection musicale : les profils de cloches sont calculés, les gabarits sont découpés au laser, le contrôle de sonorité est effectué à l’aide d’un analyseur de spectre électronique.

Un métal d’airain chauffé à 1.200 degrés
Le coulage, toujours réalisé à la main, reste une opération délicate et dangereuse, c’est toujours un évènement d’y assister.

À 10 heures, ils étaient attendus au fond d’un atelier construit en 1865, dans une ambiance digne du XIX e siècle, au milieu des palans, des moules de cloches et des fosses ensablées, accompagnés du bruit des brûleurs des fours dégageant l’odeur du métal en fusion.

Tenus à distance, avec l’interdiction de parler, téléphones éteints, curieux, ils avaient les yeux rivés sur les six fondeurs qui, dans un « ballet » bien orchestré, allaient verser le précieux métal d’airain, (mélange de bronze, de cuivre et d’étain) chauffé à 1.200 degrés dans le moule, tête en bas, préparé minutieusement dans une fosse.

Quelques minutes plus tard, au milieu des flammes et des fumerolles, la cloche de 150 kg était née sous les applaudissements de l’assistance.

Ce n’est qu’une semaine après, lorsqu’elle aura refroidi et qu’elle aura fait son « lifting » que l’on entendra son premier tintement : un Ré dièse.

Le baptême aura lieu le samedi 7 mai

Le samedi 7 mai, à 11 heures, l’Abbé Jean-Pierre Cornic, curé d’Intréville, la baptisera « Georgette-Patricia » prénoms des deux Intrévilloises décédées en 2020 dont les obsèques n’ont pu se dérouler dans l’église fermée pour travaux. Cet évènement, ouvert au public, unique dans la vie d’un village, sera suivi d’un après-midi festif : restauration sur place, jeux, animations pour les grands et les petits.

À 15 heures, la chorale de Toury « Le Chœur Belsia » fera voyager le public de la Renaissance aux variétés françaises en passant par le Gospel.

L’église Saint-Laurent retrouvera son âme à la fin de cette année, lorsque la restauration du clocher sera terminée.

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