La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 22 Mar, 2019
Catégorie : Economie

Il faut donc oser dire que l’on n’est pas si mauvais en France et dans nos fonderies !

Extraits de l’édito de Pierre Marie Cabanne paru dans le dernier Technews –

la France voit son volume de production décroître année après année de :

2,69 millions de tonnes en 2000 à

1,72 millions de tonnes en 2017,

En revanche le chiffre d’affaires reste relativement stable de :

5,418 milliards d’euros en 2000 à

5,600 milliards en 2017… alors que bien d’autres pays, dont nos proches voisins européens présentent une croissance du volume mais une moindre évolution pour les chiffres d’affaires !

D’après le CAEF chaque employé d’une fonderie française de métal ferreux génère

212 846 euros de chiffre d’affaires par an alors que ce ratio est de

171 087 euros en Allemagne !

Pour les fonderies de métaux non ferreux, les valeurs sont respectivement de

239 667 euros par employé pour la France et

167 747 euros par employé pour l’Allemagne.

la fonderie française (Naf rév 2, poste 24.5) a présenté une croissance au premier semestre 2018 qui suivait la même tendance positive de 2017 et qu’au final l’année 2018 a été très légèrement meilleure que 2017.

La décroissance a donc été stabilisée depuis deux ans !

Zone de commentaire !

4 commentaires pour : "Il faut donc oser dire que l’on n’est pas si mauvais en France et dans nos fonderies !"

  1. Très intéressant mais je trouve que « cet article ne cite pas suffisamment ses sources ».
    Pouvez-vous nous nous dire d’où viennent les chiffres publiés par Monsieur Cabanne notamment tonnage et CA?

     

    Piwi : « Reprenez l’article dans le dernier Technews où les sources sont données

    mais que PIWI a volontairement expurgé pour ses lecteurs pressés. »

  2. Eh oui!! Les études qui sont de temps en temps publiées montrent quasi toutes que la meilleure productivité des salariés est…en France.
    Et la Fonderie confirme cela de manière particulièrement éclatante. Bravo!!

    Mais, au-delà de cette performance, il reste que notre domaine d’activité, si décrié et mal perçu par le pékin moyen, est de plus en plus restreint (en terme d’établissements et de personnel employés) et rien ne montre une inversion de la tendance. Hélàs.

    Moralité : on a beau être les champions, si personne n’investit ou ne croit à son futur, la sentence à terme sera la même…

     

    Piwi : » Bien Vu !!!

    hélas on prêche dans le désert, peu ou pas de structures pour échanger, réfléchir et agir !!! »

  3. Ne va t-on pas trop vite dans l’analyse ?

    Une telle décroissance en volume, un ratio par employé près de 25% plus élevé que le ratio allemand,

     

    ne pourrait-il pas dire simplement que l’on a éliminé en France les fabrications produisant les plus faibles plus-values ?
    Surtout quand on a lu, sur ce site, que l’Allemagne possédait plus de robots que la France…

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