L’entreprise située dans le Morbihan a demandé son placement en redressement judiciaire au tribunal de commerce de Rennes, ce mercredi 22 janvier. Elle produit notamment des pièces en fonte pour les suspensions et les échappements de voitures pour Renault.
Environ 200 salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB) étaient présents ce mercredi 22 janvier devant le tribunal de commerce de Rennes (Ille-et-Vilaine), où la direction de l’ancienne filiale du constructeur automobile Renault a demandé son placement en redressement judiciaire.
En cessation de paiements depuis le 15 janvier elle emploie environ 350 personnes. Lors de l’audience de ce mercredi, qui a duré environ deux heures, sa direction a demandé le placement en redressement judiciaire avec recherche de repreneur, a affirmé son directeur général, Jérôme Dupont. «On se bat maintenant pour sauvegarder l’entreprise dans ce nouveau contexte, a-t-il déclaré à des journalistes. La position de Renault dans le dossier reste centrale.»
C’est un nouveau coup dur pour l’industrie automobile française, avec des emplois et des savoir-faire en jeu. Espérons qu’une solution de reprise pérenne permettra de préserver ce site et son expertise…