Il explique ensuite les difficultés rencontrées par Fonderie Lorraine pour obtenir l’activité partielle. « Nous n’avons reçu les codes que le 29 mars, soit près de dix jours après la fermeture du site. Malgré les annonces, toutes les usines BMW en Europe n’ont pas fermé leurs portes. Aujourd’hui, même si notre demande d’activité partielle a été acceptée, nous ne pouvons y recourir que pour une courte période »
Marc Friedrich développe ensuite les raisons pour lesquelles l’activité doit reprendre pour tous les collaborateurs le 20 avril prochain. « Si les commandes sont au rendez-vous, comme c’est le cas, nous n’aurons plus d’argument pour prolonger l’activité partielle. Notre responsabilité est d’assurer la continuité de l’activité, notamment à destination de nos clients. Préserver notre activité, c’est préserver nos emplois. Nous devons assurer la pérennité de notre entreprise. La reprise de l’activité est un défi de taille que nous devons relever ensemble, en nous mobilisant dans le respect des règles de protection et de sécurité ».
» Notre responsabilité est d’assurer la continuité de l’activité, notamment à destination de nos clients. Préserver notre activité, c’est préserver nos emplois. »
Plan sanitaire à l’appui
À partir du lundi 20 avril, la reprise sera donc effective pour l’ensemble des collaborateurs, car il n’y a pas d’interdiction pour les activités industrielles si nous respectons les mesures sanitaires en vigueur. »
C’est la raison pour laquelle un plan sanitaire de reprise des activités a été élaboré par le service Sécurité santé environnement énergie, avec la collaboration des représentants du personnel, du directeur QSE et des membres de la direction de Fonderie Lorraine.
Ce plan sanitaire de reprise d’activité a été présenté aux membres du CSE et du CHSCT et sera réactualisé au fur et à mesure des éléments médicaux connus liés à la pandémie.
