Comme évoqué précédemment, Le Bélier anticipe un net progrès de son Ebitda au second semestre, qui devrait ainsi être de l’ordre de 14% sur l’année.
Avec un free cashflow largement positif, le groupe dit se trouver, pour la première fois, en situation de trésorerie nette positive.
Alors que le marché mondial de production automobile est attendu en stagnation en 2020, le Bélier anticipe une croissance de ses ventes et prévoit le lancement de 83 nouveaux produits, dont 20 initialement prévus en 2019 retardés par les clients.
Les équipementiers automobiles européens sont particulièrement affectés par le déclin du marché automobile chinois. Chez Faurecia et Valeo, ce marché constitue 13% des facturations. Si, jusqu’en 2018, Valeo présentait la meilleure rentabilité, Faurecia a devancé son concurrent l’an passé en affichant d’excellentes performances dans un contexte difficile. Le groupe a, en effet, enregistré une croissance de 3,3% de son activité, à 17,5 milliards d’euros, pour une marge opérationnelle à son plus haut historique (à 7,3%). À l’inverse, le résultat opérationnel de Valeo a reculé de 17%, ce qui a généré une baisse de la marge de 7,8% à 6,3%.
La plupart des grands équipementiers, notamment l’allemand Continental, ont revu leurs perspectives à la baisse, à l’excepté de Faurecia. Ce dernier a même relevé ses prévisions. Il bénéficie de la pertinence de sa stratégie consistant à sélectionner des activités prometteuses pour lesquels il d’une taille critique dans le monde. Il s’est donc recentré sur les sièges de voitures, les systèmes intérieurs (planche de bord, panneaux de portes) et les systèmes de mobilité propre.