La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 13 Fév, 2012
Catégorie : Au hasard

Fonderie de Ruelle :Des canons aux missiles

Entre 1940 et 1941, la Fonderie sera occupée par les Allemands et le personnel dispersé.

Peu après 1950, l’activité des missiles navals surface-air est confiée à la Fonderie de Ruelle. En 1949, Ruelle développe sur la base du missile allemand Schmetterling un véhicule subsonique avec un propulseur à propergol liquide appelé Maruca (MArine RUelle Contre Avions), puis, en 1955, l’ECAN de Ruelle a travaillé sur le missile supersonique fonctionnant avec des propergols solides, Masurca (MArine SUpersonique Ruelle Contre Avions)10.

Elle développe aussi un canon antiaérien de calibre 100 mm pour amer des frégates de type Lafayette.

En 1970, la Fonderie de Ruelle devient l’ECAN (Établissement de constructions d’armes navales).

L’ECAN a développé de nombreux autres missiles et missiliers (parties sous-marines). Toutefois, la création de la famille Exocet dans les années 1970 a mis un terme à l’ECAN en termes de missiliers11.

En 1990, l’ECAN devient la DCN (Direction des constructions navales), et quitte la DGA en 2000 pour devenir un SCN (Service à compétence nationale)7, puis DCNS en 2007.

Les effectifs sont passés de 650 à 180 salariés12.

Le site est chargé de la conception et du développement des équipements des bâtiments de surface et des sous-marins (système automatisé, système de lancement d’armes SYLVER, manutention d’hélicoptère). La base Équipement naval de DCNS est également experte dans le développement des systèmes de conduite et des simulateurs d’entraînement.

Zone de commentaire !

3 commentaires pour : "Fonderie de Ruelle :Des canons aux missiles"

  1. Musée des forges de Guérigny (58) – Haut lieu de la manufacture française, représentatif du patrimoine culturel et de la mémoire du passé industriel, les Forges, ont durant de nombreuses années servi la Marine. Ainsi le musée situé à Guérigny et géré par l’association des « Amis du Vieux Guérigny » vous entraîne dans l’univers de fer et de feu qu’ont connu bon nombre d’ouvriers.

    Nous y organiserons une visite avec notre ami Bouvier dit l’amiral.

  2. Les chiffres sur les effectifs de ce site sont faux, ils n’ont jamais été ni de 650 ni de 180 salarié.
    Il y avait pendant un temps une erreur sur la page Wikipédia qui a été visiblement reprise ici.

  3. Petit détail : les canons de 400 mm de l’ALVF qui tirèrent sur le fort de Douaumont pour appuyer la contre offensive Française en 1916 sont des 340 mm coulées par la Fonderie de Ruelle vers 1890 (qui ont équipé le cuirassé Brennus entre autre) et qui furent réalésés à 400 mm pour être monté en artillerie sur voie ferrée par la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt (qui deviendra plus tard « Creusot-Loire)

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