La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 14 Nov, 2012
Catégorie : Economie

Fonderie Charolaise (71)- De la mine au chemin de fer (71)

Le journal de Saône & Loire

la Fonderie charolaise,
charolle.jpg
Le bâtiment agrandi en septembre 2012

Née en 1871, la fonderie du quartier de la Framboise, a longtemps coulé des pièces pour du matériel de mine. Devenue PME en 1985, elle vise le secteur du ferroviaire et raccroche le cluster Mecateam. .

Au XIX e siècle, à l’époque où il est de bon ton de maîtriser une chaîne de production de A à Z, la Fonderie charollaise est un des maillons du conglomérat génelardais Fournier et Mouillon. On y fabrique des pièces pour les machines et les équipements de la mine jusqu’en 1985, date à laquelle le groupe se sépare de son activité fonderie.

« Quand mon père a repris, il n’y avait plus que trois salariés, plus de client et un outil de fabrication très vieillissant », raconte le fils Échalier, qui a repris les reines de la société en 2007.
« Il était impératif que nous participions »

Au début des années 2000, 80 % du chiffre d’affaires de la Fonderie charollaise était concentré sur deux secteurs, la sidérurgie et les travaux publics. Le savoir-faire de l’entreprise a été orienté sur de nouveaux marchés : celui de la cimenterie, de l’énergie, prochainement de l’aéronautique. Et du ferroviaire. « Même s’il n’est pas possible d’évaluer les retombées, il était impératif que nous participions au cluster Mecateam », souligne le jeune PDG à propos de la grappe d’entreprises qui parie sur l’avenir de la filière ferroviaire aux Chavannes.

La Fonderie charollaise participera à la maintenance d’engins sur la partie qu’elle maîtrise, les pièces de fonderie, quand Hydro3M par exemple, une autre entreprise membre, se concentrera sur la partie hydraulique. Pour Benjamin Échalier, le cluster devrait permettre de conquérir une niche : « Très peu de fonderies travaillent pour le secteur ferroviaire, il y en a peut-être cinq en acier, cinq en fonte et nous sommes évidemment la seule de Bourgogne », poursuit-il.

Industrie de sous-traitance, très dépendante des secteurs acquéreurs, le domaine de la fonderie a beaucoup souffert ces dernières décennies passant de 1 200 entreprises françaises en 1990 à moins de 300 en 2012. Mais en misant sur des marchés d’avenir, des petites séries et un savoir-faire entretenu, la Fonderie charollaise, née en 1871, devrait faire partie pour paysage génelardais pour encore bien des années.

« Quand mon père a repris, il n’y avait plus que trois salariés, plus de client et un outil de fabrication très vieillissant », raconte le fils Échalier, qui a repris les reines de la société en 2007. « Il était impératif que nous participions »

Au début des années 2000, 80 % du chiffre d’affaires de la Fonderie charollaise était concentré sur deux secteurs, la sidérurgie et les travaux publics. Le savoir-faire de l’entreprise a été orienté sur de nouveaux marchés : celui de la cimenterie, de l’énergie, prochainement de l’aéronautique. Et du ferroviaire. « Même s’il n’est pas possible d’évaluer les retombées, il était impératif que nous participions au cluster Mecateam », souligne le jeune PDG à propos de la grappe d’entreprises qui parie sur l’avenir de la filière ferroviaire aux Chavannes.

La Fonderie charolaise participera à la maintenance d’engins sur la partie qu’elle maîtrise, les pièces de fonderie, quand Hydro3M par exemple, une autre entreprise membre, se concentrera sur la partie hydraulique. Pour Benjamin Échalier, le cluster devrait permettre de conquérir une niche : « Très peu de fonderies travaillent pour le secteur ferroviaire, il y en a peut-être cinq en acier, cinq en fonte et nous sommes évidemment la seule de Bourgogne », poursuit-il.

Industrie de sous-traitance, très dépendante des secteurs acquéreurs, le domaine de la fonderie a beaucoup souffert ces dernières décennies passant de 1 200 entreprises françaises en 1990 à moins de 300 en 2012. Mais en misant sur des marchés d’avenir, des petites séries et un savoir-faire entretenu, la Fonderie charolaise, née en 1871, devrait faire partie pour paysage génelardais pour encore bien des années.

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