La Voix du Nord –
À la tête d’Eurofonderie durant plus de dix ans, Jean-Pierre Marchant expose en toute confidentialité, le fruit de son travail. Des pièces que l’on peut retrouver aux quatre coins de la région.
Jean-Pierre Marchant expose ses grosses pièces de fonderie dont ici, la plus démesurée, cette tête de Bacchus de plus d’un mètre de diamètre. Jean-Pierre Marchant expose ses grosses pièces de fonderie dont ici, la plus démesurée, cette tête de Bacchus de plus d’un mètre de diamètre.
LECTURE ZEN
On le connaît plutôt pour ses écrits et ses mots politiques à l’égard des élus finésiens. Aux dernières municipales, c’est d’ailleurs sur la liste de Jean-Luc Sporta que Jean-Pierre Marchant avait choisi de figurer. Mais dans l’ancienne demeure familiale reconvertie en atelier de la rue Blaton, on le connaît aussi pour ses œuvres, parfois hors normes.
Titulaire d’un BTS fonderie, passé par Sambre et Meuse, l’Aciérie et fonderie de la Haute de Sambre, Jean-Pierre Marchant se lance en 1991 dans l’Arrageois. Mais après quelques années prolifiques, l’entreprise est en liquidation. En 2005, le Finésien revient donc en Sambre, à Mairieux, pour développer Eurofonderie, avant de transformer définitivement le siège social de son activité rue Blaton.
On peut apercevoir le mobilier urbain sortie des ateliers d’Eurofonderie un peu partout dans la région.
On peut apercevoir le mobilier urbain sortie des ateliers d’Eurofonderie un peu partout dans la région.
Une petite entreprise pour se remettre à flots dans laquelle il va prendre le temps de créer. Quelques années plus tard, les pièces sorties de l’atelier, essentiellement du mobilier urbain, se retrouvent aux quatre coins de la région : des poubelles de place d’Hazebrouck ou disséminées sur la route Paris-Normandie, aux candélabres de la rue piétonne de Berck, en passant par les bornes de stationnement rouges du Quesnoy ou aux blasons de la ville d’Arras et d’Hazebrouck… Une passion et « un passe-temps » également développés pour les chasseurs pour lesquels il immortalise sangliers, cerfs et autres gibiers sur de grandes plaques, en statuettes, ou encore pour ce restaurateur dont il a recréé une tête de Bacchus de plus d’un mètre de diamètre. Démesurément incroyable.
Autant de pièces personnelles dont le retraité souhaite peu à peu de séparer, un morceau d’histoire qu’il aimerait transmettre et expliquer via la visite de son atelier et, en parallèle, de l’exposition de journaux anciens (1914-1940) retrouvés dans les greniers familiaux.
Uniquement sur rendez-vous, 06 80 30 64 56.
En plus des pièces de fonderie, Jean-Pierre Marchant propose la visite de son exposition de journaux anciens, retrouvés dans le grenier familial.
En plus des pièces de fonderie, Jean-Pierre Marchant propose la visite de son exposition de journaux anciens, retrouvés dans le grenier familial.