L’anecdote est tirée de L’Entreprise libérée, le nouvel ouvrage d’Isaac Getz, qui rassemble de nombreux textes de l’homme qui a conceptualisé ce mode de gouvernance. Il existe des dizaines d’entreprises comme Favi, rappelle le docteur en psychologie et directeur de recherches en management. « Nous évoquerons ici plusieurs d’entre elles pour mieux comprendre le style de leadership libérateur qui sous-tend ces formes d’organisation que nous avons regroupées sous l’appellation “forme F”, pour freedom. »
Pour son dernier essai, Isaac Getz, professeur de leadership, a étudié quinze entreprises, aux Etats-Unis et en Europe, ayant adopté avec succès le management libéré.
« L’Entreprise libérée », d’Isaac Getz (Fayard, 472 p., 22 €).
La forme F est une forme organisationnelle dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils estiment, eux et non leurs patrons, bonnes à entreprendre. M. Zobrist n’a pas remercié Christine d’être allée accueillir l’ingénieur Fiat : « Quand vous ne punissez ni ne récompensez les gens pour leurs actions, celles-ci deviennent normales, elles relèvent du quotidien, Christine ne pensait rien faire d’exceptionnel. Ici, quand quelqu’un rencontre un problème et qu’il a une solution, il l’applique. Pas besoin de permission, ni de merci. »
Pour son dernier essai, Isaac Getz, professeur de leadership, a étudié quinze entreprises, aux Etats-Unis et en Europe, ayant adopté avec succès le management libéré.