Ouest France
« J’ai reçu aujourd’hui une centaine de salariés très inquiets. Ils sont venus exprimer leur désarroi », expliquait Hervé Wibaux, directeur de la fonderie.
« C’est une situation très compliquée. Nous sommes face à un syndicat qui met en péril notre site. Je ne vois pas comment la fonderie pourrait perdurer sans nouvelle ligne », s’indigne Christophe Neilz, de la CFE-CGC.
Débrayage ce vendredi
Respectant la date jusqu’au bout (20 juin à minuit), la direction n’a pas souhaité s’exprimer plus sur la situation. « On est allé au bout de ce qu’on estime possible dans les négociations. Pour nous, les accords tels qu’ils sont proposés sont inacceptables », estime Maël Le Goff, de la CGT.
Et alors que la CGT prévoit une conférence de presse ce vendredi matin, la CFE-CGC organise un débrayage pour exprimer son inquiétude
Cela dure depuis plus de 20 ans. On n’ose imaginer que le syndicat en question puisse arriver à fermer le site. Ce n’est pas grave, les clients de FdB iront se fournir en Turquie ou il y a des capacités… Si, c’est grave pour les vrais professionnels de la fonderie, qui aiment leur métier, qui bossent, qui ont des charges sur le dos et qui vont perdre leur emploi.