Un problème de taille, dans la mesure où Renault est le principal client de la fonderie. Cette dernière lui fabrique en moyenne 1600 collecteurs d’admission par jour. Ce contrat représente 50% de sa production globale. « Nous réalisons 300000 pièces à l’année pour Renault », explique Didier Verrier, membre du comité d’entreprise. Or la semaine dernière, le constructeur automobile a refusé de s’engager à poursuivre la production à Vaux. Une décision qui pourrait être fatale.
Brase de fer de la dernière chance : la production Renault stopper
« Si Renault se retire, le repreneur retirera lui aussi son offre, a indiqué le comité d’entreprise. Il ne pourra pas compenser cette perte et notre entreprise mettra la clef sous la porte ». 171 salariés perdront ainsi leur emploi.
La semaine de l’ Allier
Si bien qu’aujourd’hui, les salariés ont décidé de contrattaquer pour la première fois sur le terrain en bloquant les expéditions de ces fameux collecteurs d’admission. « Ces pièces alimentent les chaînes de production de voitures low cost, très en vogue actuellement : la Logan, les Dacia, explique Didier Verrier. Renault dispose d’un stock de pièces… mais pour combien de temps? » a t-il ajouté. Le reste de la production sera assurée comme à son habitude. À travers ce blocage Renault , les salariés espèrent affecter certaines chaînes de production, ce qui obligerait le constructeur automobile à revoir sa position.
« C’est le combat de la dernière chance : soit Renault négocie, soit l’entreprise meurt », conclue un salarié. Ainsi dès mardi, les camions Renault repartiront bredouille et ceci jusqu’à nouvel ordre.
Renault pourrait délocaliser la production en France…
« Nous soupçonnons le constructeur automobile d’avoir l’intention de délocaliser sa production ailleurs en France, sans doute du côté de la fonderie du Poitou Aluminium », ont expliqué les représentants des salariés. Pour mémoire, en pleine campagne présidentielle, la firme au losange s’était engagée auprès du gouvernement sur des montants d’achats à hauteur de 60 millions d’euros, qui ont permis de sauver la fonderie du Poitou. « Nous ne fustigeons pas nos collègues du Poitou, nous ne voulons simplement pas que DMI paye les pots cassés. Nous ne demandons pas à Renault d’augmenter sa production chez nous, simplement de maintenir ce qui existe déjà ».
Dorénavant engagés sur le terrain, les salariés devraient rencontrer très prochainement des élus. « Il faut que les dirigeants de Renault baissent la tête : ils verront que 171 emplois sont en jeu ». Si Renautl se désengage, le 21 décembre prochain le tribunal de commerce prononcera la liquidation de l’entreprise. « Mais nous ne perdons pas espoir. Renautl a souvent fait marche arrière lorsque des emplois sont en jeu ». À suivre.
Et dire que Alstom à lacher lafond pour donner du travail à gogo à DMI et le polonais TONI. Cela a fait couler lafond international.
Dur pour le personnel de DMI mais certains acheteurs doivent se faire des cheveux blancs…
Que toutes les fonderies qui risquent de fermer et disparaître ne se fassent pas de soucis, notre Ministre du Redressement Productif est tel un Zorro, voire Spiderman ! Il est présent sur tous les terrains pour sauver les emplois d’ailleurs il en a déjà sauvé 150 000 et cela ne fait que commencer !