Edito dans la Revue de la Fédé Forge Fonderie de Wilfrid Boyault son DG .
Catégorie :
Economie
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Faire autrement, ça peut être aussi faire parler du métier de manière positive, ailleurs que dans une revue qui n’est lue que par des initiés.
Non toute la Fonderie Française n’est pas Automobile, mais si, elle est effectivement en péril, car les entreprises restantes peinent à recruter faute de jeunes formés sur le marché de l’emploi.
Il serait réjouissant de voir le mot « Fonderie » dans la presse pour autre chose qu’une fermeture;
Il serait réjouissant de rencontrer des jeunes qui aient une vague idée de ce qu’est devenue la Fonderie française depuis le XIXème siècle;
Il serait réjouissant de définir une vraie communication pour créer des métiers demain plutôt que pour pleurer les fermetures d’aujourd’hui.
Si « les interlocuteurs sont profanes », c’est que l’information ne leur est pas parvenue.
Bref un message coup de gueule. Sûrement un pavé dans la mare encore, mais franchement une campagne de pub sur les réseaux sociaux, et quelques interventions dans les écoles pour présenter les cursus bac et post-bac (autres que l’ESFF pour changer) je doute que ça vide les caisses de la fédération.
Paroles, paroles… mais quelles actions vers un large public ???
Valoriser la Forge et la Fonderie, c’est les faire connaître à ceux qui ne savent pas, qui n’ont jamais mis les pieds dans de telles usines pour découvrir leur complexité depuis la R&D, BE, fabrication avec son planning et son service technique, entretien machines, assurance qualité, commercial… : tout ce qui constitue une entreprise moderne qui est compétitive, etc…