Les 10 plus grands investissements en France depuis janvier 2018
Le constructeur japonais a investi 300 millions d’euros sur son site d’Onnaing, près de Valenciennes (Nord) spécialisé dans la production de Yaris pour moderniser son outil industriel et préparer le lancement d’un nouveau véhicule. Quelques 300 nouveaux salariés devraient rejoindre les « team members » du site d’ici la fin 2019, ainsi que 400 salariés supplémentaires dans une phase ultérieure, au pic de la production, quand l’objectif de 300 000 véhicules par an sera atteint.
Nouveau site, nouvelles embauches pour Snam
D’ici 5 ans, l’ambition de Snam, spécialisé dans le recyclage de batterie, est d’investir dans la création d’un nouveau site de 25 millions d’euros avec une création de 645 emplois. L’entreprise se lance dans la construction près de son site de Viviez (Aveyron) d’une nouvelle usine de fabrication de batteries neuves, issues à 80 % de composants recyclés. Filiale du groupe belge Floridienne, Snam a réalisé un chiffre d’affaires de 8,6 millions d’euros en 2016. La société emploie actuellement 100 salariés, dont 68 sur son site aveyronnais et 32 sur un second établissement implanté à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
FM Logistic va créer 600 postes en France
FM Logistic a annoncé son intention de créer 3 000 postes au cours des 12 prochains mois, dont 600 rien que dans l’Hexagone, son plus important marché. Le groupe de transport-logistique basé à Phalsbourg (Moselle) s’apprête à clôturer son exercice sur un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en progression d’environ 10 %. Le groupe fondé en 1967 par les familles Faure et Machet emploie 25 000 personnes. Il gère 3,5 millions de mètres carrés logistiques dont la moitié en propriété, l’autre en location.
Louis vuitton prévoit 500 embauches en Pays de la Loire
Louis Vuitton va ouvrir, début 2019, un seizième atelier de maroquinerie à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Avec le site vendéen de La Merlatière, qui ouvrira en 2018, la marque prévoit 500 embauches équitablement réparties dans les deux sites des Pays de la Loire. La marque a largement contribué aux résultats annuels records de LVMH dont les ventes ont totalisé 42 milliards d’euros et un bénéfice net de 5,1 milliards d’euros en 2017.
550 créations de postes pour l’éolien de GE
General Electric (GE) investit 100 et 60 millions de dollars (80 et 48 millions d’euros) dans ses deux sites de Cherbourg (Manche) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Le groupe américain voudrait les moderniser et les adapter à la production de la plus puissante des turbines d’éoliennes en mer conçues à ce jour et qui doit sortir en 2021. Haliade-X est un nouveau modèle d’éolienne de 12 mégawatts. Les nacelles seront produites à Saint-Nazaire et les pales à Cherbourg. Selon le groupe, cette usine permettra à terme la création de plus de 550 emplois directs et de 2 000 emplois indirects. Son ouverture est prévue pour cette année.
500 nouveaux emplois chez Léa Nature
Le spécialiste de l’alimentation et de la cosmétique bio, Léa Nature, va investir 100 millions d’euros entre 2017 et 2020, et créer 500 emplois dans la production et la logistique, dont 150 dès cette année. Il profite de la croissance du secteur bio dans l’Hexagone, de 18% en 2017. Léa Nature a donc annoncé un programme ambitieux d’investissements dans ses outils industriels et logistiques, qui devraient être accompagnés de créations d’emplois sur de nombreux sites: Damazan et Montflanquin (Lot-et-Garonne), Périgny (Charente-Maritime), Peaugres (Ardèche), Séauve sur Semène (Haute-Loire), Saint-Chamond (Loire) ou encore Seissan (Gers).
Naval Group recrute sur deux sites
Le site Naval Group de Cherbourg (Manche), qui conçoit et fabrique des sous-marins avec 2 300 salariés, va recruter 320 personnes en 2018 après en avoir recruté 300 en 2017. Le site situé dans l’enceinte de l’arsenal sur le port militaire de Cherbourg est très mobilisé sur le programme « Barracuda » (70 % de sa charge actuelle) de six sous-marins pour la Marine nationale, dont quatre sont actuellement en construction. Plus de 200 recrutements sont prévus en 2018 sur le site d’Indret (Loire-Atlantique) qui recherche des ouvriers, techniciens, ingénieurs, jeunes diplômés ou déjà confirmés. Le site Naval Group de Nantes-Indret, fort de 1 200 salariés, est chargé de concevoir, réaliser, intégrer et tester les systèmes de propulsion des sous-marins et navires de surface.
Le développement de K.Line s’accompagne de 400 embauches
Le spécialiste de la fenêtre aluminium K.Line étend son usine de portes d’entrée aux Herbiers (Vendée) pour un investissement de 7 millions d’euros tout en construisant un nouveau pôle industriel à Saint-Vulbas (Ain).Cette usine, prévue pour le 24 mai 2018, a fait l’objet d’un investissement de 62,5 millions d’euros. Elle produira 2 500 fenêtres par semaine, permettant au groupe d’accroître ses capacités de 25%. Ces développements s’accompagnent d’une importante campagne de recrutements. Le site de Saint-Vulbas, où 84 embauches ont eu lieu, va encore recruter 170 personnes cette année. Aux Herbiers, 204 nouveaux salariés ont été intégrés et 230 embauches sont programmées cette année. Au total, il recrutera près de 400 personnes cette année 2018.
Framatome recrute 300 personnes en Saône-et-Loire
Le 25 janvier 2018, l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) a donné son feu vert à Framatome (ex-Areva NP) pour reprendre la production de composants destinés aux installations nucléaires françaises sur son site du Creusot (Saône-et-Loire). Une très bonne nouvelle pour la nouvelle filiale d’EDF, qui annonce 300 recrutements d’ici à la fin de l’année dans ses trois usines de Saône-et-Loire, dont la moitié à Saint-Marcel, une cinquantaine au Creusot et une centaine à Chalon-sur-Saône.
Ex-aequo: Forsee Power va employer 300 personnes sur l’ancien site de Federal Mogul
Le groupe Forsee Power, spécialiste français de la fabrication de systèmes de batteries au lithium pour les marchés du transport électrique (sauf automobile), a annoncé jeudi 29 mars 2018 son projet d’installation dans les anciens locaux de Federal Mogul à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne). Auparavant dédié à la conception de pistons pour moteur diesel, le site va renaître de ses cendres avec la création de 300 emplois d’ici 2022. Le président, Christophe Gurtner, a fait savoir que l’entreprise avait obtenu un financement de 55 millions d’euros auprès du conglomérat japonais Mitsui, de la Banque européenne d’investissement et du fonds d’investissement Idinvest Partners.