Au contraire disent les syndicats. Pour eux, refuser ce plan social et la suppression de 55 postes, c’est refuser la fermeture de CastMétal à Feurs. La CGT n’y va pas par 4 chemins. Pour elle, si la direction veut supprimer le quart des salariés de l’entreprise. c’est que le groupe veut tout simplement se débarrasser du site. Pour étayer ces propos, le syndicat a fait appel à un comptable. Et le bilan financier démontre qu’avec ces postes supprimés l’entreprise serait obligée de fermer.
Ce qui est incontestable en tout cas, c’est que depuis 2007, CastMétal ne va pas bien. En 10 ans, l’entreprise a perdu presque la moitié de ces salariés (presque 400 en 2007 et 230 aujourd’hui.) 35 personnes ont été licenciées en 2011 mais surtout il y a eu un beaucoup de départs non remplacés. La CGT parle même d’un premier plan social déguisé avec beaucoup de licenciements disciplinaires ou pour inaptitudes. Autre signe qui ne trompe pas selon le syndicat : le rachat en 2013 de 2 usines en Espagne. Deux sites qui concurrencent directement la fonderie de Feurs.
« On subit des conditions de travail dégradées, des arrêts de travail en grand nombre. Si rien n’est fait, rapidement, l’entreprise va mourir de sa belle mort. » Ludwig Béraud