L’Usine Nouvelle
Après la robotisation et l’automatisation, place à l’analyse de grandes quantités de données, la mesure de l’impact carbone de la fabrication des pièces et l’utilisation de la fabrication additive pour optimiser les moules. Le groupe SAB s’est inscrit dans le projet Decisiff, mené par le Cetim et le CTIF (Centre technique des industries de la fonderie), aux côtés de quatre autres industriels de la fonderie automobile.
La division SAB Robotique a contribué à robotiser et automatiser plusieurs postes dans les usines du groupe SAB.
«Contrairement à d’autres métaux, l’aluminium fondu ne rougit pas». Une pièce chaude ne se repère pas d’un simple coup d’œil, il ne faut donc toucher à rien. Une fois les précisions d’usage faites par le directeur du lieu, Etienne Varin, la visite de la fonderie SAB de Matour peut débuter. Située à proximité de Mâcon, au croisement de trois départements (Saône-et-Loire, Rhône et l’Ain), cette fonderie fait partie des sept sites français de SAB, qui dispose également d’une fonderie au Mexique. Elle fabrique des pièces pour le secteur automobile, qui est sa principale source de revenus, ainsi que pour d’autres secteurs industriels comme le médical, l’optique, le ferroviaire et l’énergie.
Hymeet, le projet du Cetim pour aider les PME industrielles à prendre le virage de l’hydrogène
automobile.