LES ECHOS –
Les ventes devraient rester cette année très en deçà de leur niveau de 2019. Après la crise sanitaire de 2020, puis les pénuries de puces de 2021, le conflit ukrainien et les nouveaux confinements en Chine douchent l’espoir d’un rebond du marché.
Le conflit ukrainien amputera la demande en Russie et en Ukraine de 1 million de voitures sur l’année selon S & P Mobility (ex-IHS Markit).
Et de trois. Après 2020 et la crise sanitaire , puis 2021 et les pénuries de semi-conducteurs , 2022 s’annonce comme une troisième année catastrophique pour l’industrie automobile mondiale. Les uns après les autres, les instituts de prévisions revoient à la baisse leurs prévisions de ventes de voitures neuves pour cette année.
Et désastreuse risque d’être l’année pour Renault !
Perte sèche pour le rouble symbolique de ses trois sites en Russie, une alliance qui risque de devenir une mésalliance, un partage de l’entreprise entre l’électrique et le thermique.
Telle est la situation aujourd’hui.
Thermique pour lequel les dirigeants actuels s’évertuent à trouver un ou des partenaires pour s’en séparer. Il faut savoir qu’aujourd’hui c’est Dacia qui fait le résultat du groupe avec une MOP très bonne.
Capitalisation d’une entreprise qui ne vaut plus au maximum que 7 milliards d’euros contre 40 pour Stellantis, conserver uniquement l’électrique viserait à améliorer cette situation.
Toutefois la courbe des ventes thermique/électrique ne s’est pas encore inversée, et chez VW ou ex PSA c’est le thermique qui fait bouillir la marmite !