Au Maroc, Ben Guerir se rêve en modèle de ville durable pour l’Afrique
Sortie du désert depuis 2012, la ville nouvelle se veut durable, responsable et frugale. Mais il reste le défi de l’intégration de ce projet urbain emblématique d’un Maroc tourné vers le futur dans la réalité actuelle du territoire
A son arrivée dans la ville nouvelle de Ben Guerir, à mi-chemin entre Casablanca et Marrakech, le visiteur la découvre tout en ocre : un clin d’œil de son architecte, Ricardo Bofill, à la médina de Marrakech… Tous l’appellent la « ville verte », parce qu’elle affiche un objectif de 20 mètres carrés d’espaces verts par habitant, bien plus que les autres métropoles marocaines. Mais aussi et surtout parce que les bâtiments sortis du désert depuis 2012 se veulent résolument durables : Ben Guerir la neuve affiche des objectifs ambitieux d’efficacité énergétique et de frugalité dans l’usage des ressources, en particulier de l’eau.
